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Harmonie du soir [ PV Hurle]

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Harmonie du soir [ PV Hurle] Empty Harmonie du soir [ PV Hurle]

Message  Lucy Asting Lun 30 Aoû - 23:39


Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
Baudelaire

~~

Je ne vois rien. Obscurité totale. Un bruit. Je ne me retourne pas, déjà que je ne vois rien.
Je cours. D'habitude, j'adore ça. Mais là, c'est légèrement angoissant. Je cours, je cours. Je suis à bout de force. Je ne vais plus tenir longtemps. Ma blessure m'a affaiblit, le régime sans viande aussi. Je me prends régulièrement des branches d'arbres dans la figure. Je dois sûrement être dans un sale état. Une racine. Mon pied se perd dans le vide. Je tombe face contre terre. J'amortis mal le choc, mais je me relève. Je dois continuer. Déjà que je suis sous ma forme humaine... Je tente vainement d'utiliser mon pouvoir de disparition. Je suis trop faible pour cela. Je continue donc à courir. Encore et encore, je sens des larmes...de quoi? De peur? De détresse? Vocabulaire qui m'étais inconnu il y a si peu! Zéphir me suit du ciel. Adorable corbeau. Tu me suivras jusqu'à ma mort. Je t'en remercie.
Je tente d'accélérer. Il se rapproche, je sens son odeur, de plus en plus forte. J'utilise mes dernière force pour essayer de... non...NON! Une rivière! Je m'arrête à contre cœur. Dans mon état, même avec de l'élan je n'aurais pas réussi à la sauter. Dépitée et en age, je me retournais. Je me retournais pour voir la pire chose qui pourrait m'arriver s'avancer vers moi, avec le sourire le plus diabolique possible.

" Tu cours vite Lucy... tu t'es améliorée. Dommage qu'il y es eu cette rivière..."
Je ne lui répondais pas. Ma gorge était en feu.

" Pourquoi me fuis-tu? Je ne veux pas te faire du mal. Je veux juste t'aider!
- M'aider à devenir un monstre?
- Cela ne te posait pas de problème avant...
-Avant, j'étais égarée. Je ne savais rien, je t'ai prit pour un sauveur, et tu t'es servi de moi. Jamais je ne te rejoindrais à nouveau, jamais, t'entends. "

Scears parut froissé de ma réponse. Il soupira. S'avança vers moi. D'instinct, je reculais. Alors il fit ce que je ne l'avais pas vu faire depuis longtemps. Il prit son apparence humaine. Ainsi il m'apparut en un grand homme brun, très élégant. Costume noir avec une cravate blanche. Comme s'il s'habillait pour une occasion. Il s'approcha, et je reculais encore.

" Rejoins-moi, Lucy. je peux te rendre ta liberté et la joie. Tu es seule ici. Tu n'as personne. Toutes les personnes à qui tu attachais de l'importance sont morte ou t'ont laissée tomber. "

Je jetais un œil à Zéphir. Toujours là-haut, faisant des cercles, pareil à un vautour. Je ravalais un sanglot.

" Tu es seule. Tu me reproche d'être un monstre alors que tu as faït tuer l'elfe Izumi. Non! Ne pleure pas. Sois fière. C'est ta nature. Tu n'es pas née pour être une sainte. Tu ne seras jamais quelqu'un de bien quoi que tu fasse. Tu es condamné. Tu peux toujours essaye de te racheter, tu finiras en Enfer! Alors, quitte à être un monstre, autant que ce soit à mes côtés, viens! "
Cette fois, les larmes roulaient sur ma joues. Il m'attaquait par la où ça faisait mal. Jamais. JAMAIS!

" Plutôt mourir. "
J'avais tenté de prononcer cette phrase avec le plus de dégoût possible, pour essayer de lui faire un petit effet. Mais non...rien. Il me regarda dans les yeux, mit ses mains sur mes épaules et avec un léger soupir, il me lâcha:

" Et bien tu mourras. "
Et sur ces mots il me poussa violemment dans la rivière froide.

Je ne réalisais pas. Je ne tentais même pas de réaliser. Cela ne me surprenais même pas.
Je tentais sans succès de regagner la rive, le courant était trop fort l'eau, glacée. Je décidais donc de me laisser porter par le courant gelé. Trop épuisée pour tenter de nager. Allais-je mourir ainsi? Noyée? Original comme fin. Je voyais la pleine lune, de l'autre côté. Je me décidais à remonter à la surface pour prendre ma respiration. Puis je me laissais replonger. Ce n'étais pas horrible. Si je n'étais pas aussi fatiguée j'aurais trouvé ça agréable. J'essayais de me calmer. D'oublier ce que Scears à dit. Mais larmes se noient dans le torrent qui m'emporte je-ne-sais-où. Je me laisse faire. À vrai dire, je m'en fiche.

Enfin le courant diminue. Je vais pouvoir toucher terre. Je remonte paisiblement en surface. Le courant est assez faible pour me permettre d'accéder à la rive. Je me hisse donc sur l'herbe fraiche. Je suis frigorifiée. Je suis agitée par de puissants frissons doublés de sanglots. Si j'ai pas attrapé la crève avec ça!
Une odeur, un bruit. Je ne suis pas seule. L'odeur m'apprend que c'est un démon. Je me retourne. C'est un homme. Brun, grand, séduisant. La trentaine. Il me regardais bizarrement. D'habitude, je n'aurais pas aimé ce regard. Mais, une fille qui sort d'une rivière en pleurant au beau milieu de la nuit, c'est pas commun. À côté de lui, un sac de voyage, je suppose qu'en plus, je l'ai réveillé. Beau travail! Comme par hasard, je tombe sur lui quand je suis épuisée, glacée, blessée, sûrement malade et en train de pleurer. The Cherry on the cake! Je déteste donner cette impression de moi, cette impression, de faiblesse. Je n'essuyais pas mes larmes qui se confondait avec l'eau glacée répendue sur mon visage. Mais j'endurcis mon expression. Enfin du moins, j'essayais.

" Pardonnez-moi de vous avoir dérangé. Je m'appelle Lucy Asting et je suis professeur dans une école, tout près. La raison pour laquelle j'ai atterrie dans cette rivière est longue est compliquée et je ne vais pas vous importuner plus longtemps. "

Je m'apprêtais donc à partir lorsqu'il prit la parole, à son tour.
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Message  Hurle Pendragon Mar 31 Aoû - 10:58

Enfin, je suis sortit de cet horrible endroit que l’on appelle « Hôpital psychiatrique ». Mon grand-père ma parlé d’une école fantastique qui n’existerait que dans les légendes, mais moi j’y crois. J’ai traversé le monde tout entier sans même savoir ou mes pas me guideraient. Et me voila maintenant à l’orée d’une étrange forêt, il fait sombre et l’air ambiant est gelé, mais je sens… je sens la présence d’une magie maléfique plus puissante encore que la mienne. Je décide de m’aventurer dans ce bois magique, les arbres sont très haut, très nombreux, ils ne laissent pas passer la lumière du soleil. Je me retrouve comme plongé dans un autre monde, un monde sombre, ténébreux. Maintenant j’en suis sur, la magie noir opère en ces lieux. Je décide de prendre ma forme démoniaque grâce au peu de d’énergie qu’il me reste. Je deviens un monstre, des ailes, des cornes, d’horribles serres à la place de mes mains. Je souffre le martyr mais ca y est je suis complètement transformé, plus puissant, plus rapide. Je vol, je cours en évitant les nombreux obstacles sur ma route. Plus je m’enfonce dans la pénombre et pus je sens cette force maléfique se rapprocher de moi, mais je n’ai pas peur, je suis l’œuvre de Satan en personne et rien ne peut plus me vaincre. Je sens son odeur, un loup-garou, il est puissant. Je le piste, le recherche mais en vain. Je m’arrête enfin et remarque devant moi un cours d’eau, une petite rivière. Après avoir reprit ma forme humaine, je décide de passer la nuit ici. Le sommeil ne vient pas, je repense à ce que je suis aujourd’hui et à qui j’étais hier. Dorénavant je suis un monstre, un monstre violent et vil. Seule l’admiration que j’ai à l’égard des dauphins me rapproche de l’humain. Soudain devant moi, une femme, elle est belle, cheveux blonds, le regard sombre et apeuré. Elle à l’air faible, elle me dit qu’elle est professeur. Enfin j’ai atteint mon but. Je dois lui parler :

- Bonsoir, mon nom est Pendragon, Hurle Pendragon. Je recherche un lycée non loin pourriez- vous m’y conduire ?

Elle ne me répond pas, elle sait ce que je suis réellement, elle est à bout de forces. Soudain un hurlement retentit non loin d’ici, un loup, surement celui que j’avais senti auparavant. En quelques secondes il est la, devant moi, il dégage une puissance extraordinaire. Mais je comprends qu’il n’est pas la pour moi mais pour elle, cette femme pourtant à l’air assez banale. Soudain le loup bouge il m’attaque au visage, le sang coule entre ses doigt. Ma colère est grande. Je me transforme, je suis démon. D’un coup de serres je l’envoie dans les fleurs. Je profite de cet instant de répit pour reprendre forme humaine et attraper la main de cette femme…
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