Taïga School V2
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Des souvenirs (PV Hebi)

2 participants

Aller en bas

Des souvenirs (PV Hebi) Empty Des souvenirs (PV Hebi)

Message  Izumi Lousna Lun 30 Aoû - 15:50

Comment comprendre l’ennui ? D’où vient-il, et pourquoi s’abat-il parfois brusquement sur nous ?
Il peut paraître curieux de vouloir analyser ce sentiment – ne cherchons-nous pas en permanence à l’éviter ? L’ennui nous rend mélancolique ou impatient, il survient quand nous n’arrivons pas à nous occuper et que les choses perdent leur intérêt. Rien n’est plus morne que cet état ; quel peut bien être alors l’enjeu de son analyse ? Nous sommes dans une gare et attendons notre train, nous lisons, faisons les cent pas, jetons des regards aux alentours, mais rien ne détourne de ce sentiment de vide. Que ne donnerions-nous pas alors pour accélérer le temps ? L’ennui nous place devant plusieurs paradoxes : nous sommes oppressés, alors que nous avons tout le temps. Et ce temps que nous aimons avoir, nous voulons le fuir. Le temps que nous aimons long nous oppresse et nous le tuons ! Nous fuyons l’ennui comme s’il nous guettait, comme si à tout instant il pouvait revenir. L’ennui ne vient pas des choses ennuyeuses tout comme l’amour ne vient pas seulement des personnes dont nous tombons amoureux. C’est une disposition en nous qui rend les choses aimables ou ennuyeuses – si nous fuyons l’ennui, c’est qu’il est déjà là et signifie quelque chose de fondamental. Dans l’ennui nous sommes abandonnés à nous-mêmes et dépossédés de nos tâches habituelles. Mais cette dépossession n’est-elle pas aussi libération ? Un moment où nous comprenons qui nous sommes, nous qui pouvons décider à tout instant de ce que nous faisons… L’ennui découvre que nous sommes cette possibilité.

J'ai mes moments de solitude. J'ai faire de la philo, pas à l'écrit mais dans ma tête. Je pense que je m'en suis pas trop mal débrouillé. En fait, j'ai fait ça, parce que réellement je m'ennuie. Je suis allongée sur mon lit à regarder les grains poussières du plafond. La bibliothèque. J'ai envie de m'améliorer en philo. J'ai trouvé quoi faire. Je sors du dortoir. Dès que je met le pieds sur l'herbe j'entends un hennissement. Je tourne la tête en direction de Midnight. Je lui fait signe que non. Je me dirige vers le lycée et plus précisément vers la bibliothèque. Quand je pénetre dans le sanctuaire des livres, des flots de souvenir me revienne. La dispute, le gobelin, ma sœur, Lucy... Je ferme les yeux pour chasser les images qui ont envahis mon esprit. Je me dirige vers le rayon "philosophie". Je regarde les livres. Lequel prendre ? Je ne m'y connais pas dans se domaine. Je soupire. Vais-je trouver un livre. Soudain une voix.
"Puis-je vous aider ?"

Cette voix... Il me semble la connaître... Hebi ? Non, impossible. Je n'ai pas encore sentis l'odeur de la personne. Je me retourne et le pire que je pouvais imaginer se produisit. Je tombe nez à nez avec une femme rousse.
"Hebi..."
Izumi Lousna
Izumi Lousna

Messages : 4
Date d'inscription : 30/08/2010
Age : 29
Localisation : avec un drôle d'animal noir dans le parc

Carte d'indentité
Race: Elfe
Age: 16 ans
Pouvoir:

http://lejourquisuit.forumactif.com/

Revenir en haut Aller en bas

Des souvenirs (PV Hebi) Empty Re: Des souvenirs (PV Hebi)

Message  Hebi Sedana Mar 31 Aoû - 0:41

Tu ne sais plus où aller. Tu es prisonnière sans le savoir. Tu es prisonnière de lui et de cette chose que tu gardes, en ton sein rond. Tu ne sais pas quoi en faire mais tu le gardes. Je crois que je le tuerais, si tu ne m'avais pas dit de le protéger.

L'univers entier est pris dans ma transe. Je veux sortir, partir, je ne veux plus entendre parler du passé. Je suis revenue ici dans un seul et même but, ne plus voir ce monde détruit et mort qu'est mon ancienne vie. Ma mère, mon père. Ils m'ont cachée pour toi à ma demande, et à présent tu le sais. Je ne veux pas de cette vie, détruite par mon propre chef, séduite par le futur. Je veux vivre autre chose, je ne veux plus endurer cette douleur qui m'étreint, dans ses bras cruels. Montre moi que je peux dépasser cela. Que je peux ne plus me souvenir, si je le veux. Dis moi que je peux ne plus me souvenir de lui, d'elle, de tous. Lucy, mon amie. Izumi, ma soeur. Lucian, mon amour. Dites-moi que je peux dépasser tout ça et commencer une nouvelle vie. Abasourdie devant tant d'obscurité. Dis-le moi putain. Je peux ou je peux pas ? Entre les murs de cette bibliothèque aux murs froids, plus rien ne m'appartient ici. Là-bas, j'avais un peu de pouvoir? J'ai l'impression qu'ici ne changera pas grand chose, cependant. Les mêmes livres, reliures serties de cuir, la même ambiance, ou presque. Je l'ai senti en pénétrant dans le bureau d'Hémisphera Mad. Recluse dans la cruauté et la déchirement. Dis moi qu'on peut aller plus loin que cela, et le dépasser. Je ne veux plus en entendre parler. Pour toujours et à jamais. Dans mon coeur, mélancolie déchirante. Quand je t'aurais dans mes bras, peut-être que tout se déroulera mieux. Allons, un pas après l'autre, dans les rayonnages élégants de cet endroit. Paisible lieu. Je veux te revoir, encore une dernière fois, avant de sombrer dans le néant. Je n'ai pas dormi depuis plusieurs jours. Mes yeux envahis par les cernes fixent les livres sans rien voir. Observation dense. Meurtre à demi détruit. Je veux voir autre chose. Mais je sais que je ne verrais rien.

Ne te laisse pas abattre. Un dernier souvenir.


Cet endroit, démuni de toutes peurs.
Mes bras dans les tiens, une transe délicieuse. Je suis dans tes bras, là, aucune décision prise à la légère. Calmement ou pas. Je suis ici depuis combien de temps ? Il est deux heures du matin. Ce n'est pas mon lit, c'est tout ce que je peux affirmer. Des draps fins mais doux, d'une noirceur d'encre. Quelque chose de divin, un parfum endiablé de plaisir et de sensualité, la volupté à toute épreuve. Cheveux roux détachés, emplis d'un délice éteint et coupé. La pièce sent l'amour. Les rideaux tirés, seule la lumière d'une bougie sur la table de nuit éclaire la douceur du moment. Un instant de calme dans ce monde de fous. Ton visage, pâmé et lascif, ton visage aux yeux clairs, tes yeux dans les miens aussi purs que le marbre blanc. La chaleur, dans le ventre. Main contre mon dos, je t'observe, là, au-dessus de toi. Ta barbe mal rasée, ton regard de braise, combatif mais étrangement tendre. Regard de miel dans mes yeux de sable. Je veux continuer de te regarder comme ça, mon amour, je veux t'observer et te détailler, goûter un peu plus les plaisirs de la luxure. Essentiellement voluptueux, ton corps musculeux sous le mien. De ma main fine, je peux toucher ta peau chaude et douce, de ton ventre et de ton torse, galbe de mes hanches contre ton bassin ambigu. Tu es beau, me trouves-tu belle ? Envahie par la luxure, je sens mon corps se cambrer au rythme de ton toucher doux et sensuel. Tes mains caressent avec cette douceur si surprenante de ta part, le dos fin tressé, la raie dorsale prononcée. Entre mes omoplates, la douceur et l'amour. La chaleur de l'instant, intimité tendre. Nudité. Perle de saveur. En cet instant, rien ne compte d'autre. Perles de sueur sur ma poitrine adoucie, je sens ton amour et tes intentions tandis que tes mains caressent, palpent, touchent. Cris, soupirs, chaleur et cheveux contre ta poitrine, je t'aime, je t'aime bordel... Envahie par ce qui ne m'appartient pas. Je t'aime. Définie par un plaisir plus qu'apparent. Je te veux. Définie par la scène de cinéma qui se déroule sous mes yeux. Je t'ai. Enfin dans mon corps le tien, amoureuse sensation. La scène bouge, en mouvement. Je t'aime. Je veux sentir le reste, touche, plus. Changement brusque, tes bras agrippant les miens, un chat touchant une princesse, me lancent violemment contre le matelas. Tes bras puissants m'agrippant, ça ne va donc pas assez vite pour toi ? Toucher tes lèvres à la saveur salée, entendre tes soupirs poussés à voix basses, deux corps humides collés l'un contre l'autre. Je t'aime. le besoin de frôler du bout des doigts cet épiderme lent et lascif, les corps qui bougent en rythme, défaisant l'endroit, les draps rejetés ou au contraire collés ensemble. séparant du tissus les deux êtres amoureusement réunis. Je t'aime. Je te veux. Je t'ai. Et enfin je finis par comprendre. Ultime vision, ultime plaisir. Lucian. Dans tes bras, je me sens revivre. Amoureuse et heureuse, crier, hurler, se débattre devant cette explosion, cette dernière explosion. Le corps tendu dans un dernier étirement, la vie merveilleuse. Je t'aime. Je le sais, et je le comprends. Et je le hurle à ton oreille, les yeux clos dans un dernier sursaut, un dernier frisson. Un dernier instant de ton corps à l'intérieur du mien avant le cri final. Je t'aime. Je t'aime Lucian. Unisson. Tu retombes sur moi, amoureux et éperdu, bouche dans mon cou. Te sentir aussi bien que moi me procure ces sensations toutes nouvelles. Lucian.
Je t'aime.


Accalmie mordante, joues rosies par les souvenirs que tu me procures. D'une main fine je touche ce ventre rebondi, caressante. Tu es impie mais tu es le fruit de mon amour. Et je ne peux pas t'abandonner. Prisonnière, définie, accoucheuse d'esprit. Maïeutique. Un mot que j'aime. Sortir de la bibliothèque un ouvrage de Platon. Un homme fabuleux, Platon. Tiens. Jeune élève inconnue, promène son regard sur les livres avec un soin tout apparent. Légèrement gênée par mon ventre, je m'approche, cependant, calmement et avec une délicatesse plus qu'apparente de l'enfant qui semble peu décidée. Je ne vois que son dos, longs cheveux noirs. Elle ressemble... non. Ce temps est heureusement révolu. Avancer de quelques pas. Et sourire avec une amabilité divine.

"Je peux vous aider jeune fille ?"


Elle se retourne.

Izumi. Première impression, le froid. Deuxième. La surprise peinte sur son visage d'albâtre. Tu n'as pas changé, mais c'est normal. Je suis arrivée il y a deux jours. Et toi que viens-tu faire là ? Attendrie et abasourdie, lâcher Platon qui échoue lamentablement sur le sol, détruit et en lambeaux. Hurlements portés par le vent. Recherche de mes mots. Elle prononce mon nom avec une surprise plus qu'équivoque. Nous avons quitté le lycée toutes les deux. Mais moi je viens d'arriver, elle doit être arrivée depuis deux semaines, au moins. Je suis restée pendant des mois, à errer dans la forêt, seule. Tu es restée sans nouvelles de moi pendant tout ce temps là. J'avais besoin d'être seule. Et j'ai réussi. Tu ne m'as pas revue et j'espérais secrètement ne plus jamais apercevoir ton visage. Tu n'as jamais su pourquoi je suis partie. Tu n'as jamais su que j'étais enceinte. Mais à présent je suis trop engrossée. Et tu vas vite comprendre de qui, et pourquoi.

"Izumi... Mais que viens-tu faire ici ?"
Hebi Sedana
Hebi Sedana

Messages : 2
Date d'inscription : 30/08/2010

Revenir en haut Aller en bas

Des souvenirs (PV Hebi) Empty Re: Des souvenirs (PV Hebi)

Message  Izumi Lousna Mar 31 Aoû - 11:09

Elle est là face à moi... Cela fait des mois que je ne l'ai pas vu et je n'avais nul envie de la revoir. J'ai peur de commettre une boulette encore une fois. Même si je contrôle mieux mes accès de colère, il m'arrive encore de péter les plombs. Je n'ai pas envie de me retrouver dans le bureau de la directrice qui n'a pas l'air sympa parce que j'ai encore agressé un de mes professeurs et en plus ma sœur aîné.
"Izumi... Mais que viens-tu faire ici ?"

Rien que d'entendre sa voix, elle m'énerve. En plus, c'est une question stupide. Je suis dans u lycée pour faire quoi ? Regarder les mouches voler ? Non, étudier.
"Je suis ici pour étudier... Je suis partie parce que Sartana est devenue fou. Il n'y avait que toit capable de le contrôler un minimum. Tu es partie sans rien dire. Lui, il s'est déchaîné contre nous...surtout moi vu que je suis ta sœur..."

Je m'arrête là.
Contrairement à la volonté qui est le désir d'un bien accompagné de raison, la colère est irraisonnée. Elle est un désir de vengeance, secondaire à une marque de mépris, et, comme tout désir de vengeance, elle s'adresse toujours à quelqu'un en particulier : On n'agit jamais avec colère contre une personne sur qui l'on ne peut exercer sa vengeance. Le plaisir qui l'accompagne vient de l'espoir de cette vengeance. Aussi, par mépris, il faut entendre le dédain, la vexation et l'outrage. Le mépris n'assigne aucune valeur à celui qui en est l'objet. L'outrage est de causer de la honte à quelqu'un, et d'y trouver de la jouissance, en se fondant dans la croyance qu'il y a un avantage sur celui qui est déshonoré. On pense devoir être honoré, de ceux qui sont inférieurs dans un système hiérarchisé ou de ceux dont on croit devoir attendre un bon office. Ainsi on ne peut ressentir une colère contre ceux qui peuvent nous être supérieurs ; dans ce cas, ou bien on n'agit pas avec colère, ou bien on le fait d'une manière moins énergique. La colère est le contraire du fait d'être calme.
Et voilà, j'ai encore un esprit philosophique. Plus sur l'ennui mais sur la colère.

Je remarque quelque chose que je n'avais pas encore remarqué. Son ventre... Il est plus rond non ? Elle est pas enceinte ? C'est pas possible.
"Hebi... tu es enceinte ?"

Mon ton est dure et froid. Aucune sympathie dans mon regard. Je dis que c'est repartis pour un tour...

[HRP: Désolé pour cette réponse de mer**. ]
Izumi Lousna
Izumi Lousna

Messages : 4
Date d'inscription : 30/08/2010
Age : 29
Localisation : avec un drôle d'animal noir dans le parc

Carte d'indentité
Race: Elfe
Age: 16 ans
Pouvoir:

http://lejourquisuit.forumactif.com/

Revenir en haut Aller en bas

Des souvenirs (PV Hebi) Empty Re: Des souvenirs (PV Hebi)

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum