Victime enchantée |Aedenia|
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Victime enchantée |Aedenia|
Hémisphera Mad Jeu 26 Aoû - 15:48
C'est un endroit au passé sanglant. Cet endroit ne bouge pas, les morts restent tels qu'ils sont. Immobiles et silencieux, dans leurs tombeaux d'argent, ils attendent, légers et effrayants, dans leurs draps blancs souillés par le sang. Mais pourquoi ? La peur. Illégitime. Ils ne peuvent rien nous faire. Les morts-vivants, ça n'existe pas. Les morts-vivants, restent morts, pour toujours et à jamais. Les morts sont morts, et c'est justement ce qui fait leur particularité. Cette enfant, au visage d'une pâleur équivoque, les cheveux d'un noir de jais. Ses yeux ont la blancheur du nacre, son regard exigeant et cruel, les maux les plus impurs de l'histoire. Elle est fine, détendue et petite, abandonnée et sourde, aux mains des esprits fous qui détruisent son âme peu à peu. Cruelle et sordide, inachevée et dévolue. Elle observe ce qui arrive et reviendra, le temps lui est compté. Il faut qu'elle avance, mais comment le pourrait-elle ? Elle est trop perdue pour savoir ce qui va advenir d'elle, à présent. Elle est mouvante, déterminée. Elle ne craint pas la mort, puisque cette dernière a déjà eu raison d'elle. Dans le noir, elle marche, renâclant son passé avec la hargne toute entière, cette hargne qui lui est propre. Agilité immobile. T'observer dans toute ta prestance, continuer plus loin, pas besoin de leçons. Ce monde est mort, comme cette enfant. Ce monde est mort, et n'avancera pas d'avantage. Nous ne pensions pas en arriver là, n'est-ce pas ? Pourtant nous y sommes. Créature enchaînées, infantiles, détestables. Nous y voilà, en proie à la douleur. Quand ce n'est pas nous, ce sont les autres. Qui nous détruisent, à petit feu. En ce jour, il n'y a pas d'autre issue que celle que nous cherchons tous, avec acharnement. Qui est là pour le plaisir ? Personne. C'est démodé, sans doute. Nous sommes là pour la domination, pour vaincre la mort. Et beaucoup de personnes en sont capables, ici, j'imagine. Avancer. Toujours plus loin. Et sortir, par pitié, sortir.
Quand le monde change, nous aussi. C'est ce que j'ai toujours su, toujours vécu. Marcher, à pas lents, dans cet établissement près duquel je suis restée si longtemps prisonnière. Pour toi, toi qui a préféré m'emprisonner que me laisser m'enfuir. Que faire à présent ? Bouger, ressentir. Je suis nouvelle ici. Le pouvoir, c'est moi. Le contrôle, c'est le mien. Esprit de réflexion, contrariété puissante. Enfant abandonnée. Mes pas me conduisent dans ces couloirs de pierre. Mes pieds foulent le sol avec cette légèreté qui m'est particulière. Personne ne doit savoir qui je suis et d'où je viens. J'étais une fée, mais que suis-je à présent ? Une renégate, perdue, meurtrie, délibérément détruite. Tout cela n'aurait pas dû arriver. Pourtant c'est là. Et c'est puissant. Marcher. Marbre blanc. Ce château perdu dans la forêt. Monter la colline, traverser les bois et la trouver, là, cette bâtisse immense. Et c'est ici que mon règne peut commencer. Mes pas me conduisent sur cette terrasse. Je veux rester ici, dans cette bâtisse froide à mon image. Tissus blond, adorable vêtements d'un blanc laiteux. Marcher à pas légers. Doux et sensuels. Volupté dans mes formes, ce regard sévère que j'affectionne. Bientôt les cours vont reprendre, il est temps d'affectionner mon joug cruel. Sous les auspices. Bloquer mon système, je ne dois pas me faire voir. Appuyer mes coudes contre cette terrasse, lentement mais sûrement. Appuyer mes coudes et bloquer, de mes mains fines, mon visage, observer cette forêt dont autrefois j'étais la servante. Il est hors de question qu'une telle erreur se reproduise. Ici nous ne pouvons pas aller plus loin. Plus vite nous y serons mieux nous avancerons. Dans l'obscurité peinte, ce visage de craie tremblant. Amusement chaste. Frêle distraction. Ce soir, nous serons là et nous ne bougerons pas. De ce piédestal sur lequel je me suis installée, enfin. Cette distraction sera peut-être la dernière. Allons. Réfléchissons. Ou pas.
Des pas, près de moi. Une odeur, qui m'est inconnue. Tranquille discrétion. Amoureux abattement. Agonie audacieuse. Tu es là, tu ne bouges pas. Tu es là, jeune fille, cheveux longs, odeur désagréable. Tu es là et tu ne bouges pas, parce que tu ne sais pas qui je suis. Je viens d'arriver, c'est normal non ? Se retourner complètement. Cheveux blonds devant les yeux. Observation. Et voix.
"D'habitude je suis tranquille ici. Qui es-tu ?"
Quand le monde change, nous aussi. C'est ce que j'ai toujours su, toujours vécu. Marcher, à pas lents, dans cet établissement près duquel je suis restée si longtemps prisonnière. Pour toi, toi qui a préféré m'emprisonner que me laisser m'enfuir. Que faire à présent ? Bouger, ressentir. Je suis nouvelle ici. Le pouvoir, c'est moi. Le contrôle, c'est le mien. Esprit de réflexion, contrariété puissante. Enfant abandonnée. Mes pas me conduisent dans ces couloirs de pierre. Mes pieds foulent le sol avec cette légèreté qui m'est particulière. Personne ne doit savoir qui je suis et d'où je viens. J'étais une fée, mais que suis-je à présent ? Une renégate, perdue, meurtrie, délibérément détruite. Tout cela n'aurait pas dû arriver. Pourtant c'est là. Et c'est puissant. Marcher. Marbre blanc. Ce château perdu dans la forêt. Monter la colline, traverser les bois et la trouver, là, cette bâtisse immense. Et c'est ici que mon règne peut commencer. Mes pas me conduisent sur cette terrasse. Je veux rester ici, dans cette bâtisse froide à mon image. Tissus blond, adorable vêtements d'un blanc laiteux. Marcher à pas légers. Doux et sensuels. Volupté dans mes formes, ce regard sévère que j'affectionne. Bientôt les cours vont reprendre, il est temps d'affectionner mon joug cruel. Sous les auspices. Bloquer mon système, je ne dois pas me faire voir. Appuyer mes coudes contre cette terrasse, lentement mais sûrement. Appuyer mes coudes et bloquer, de mes mains fines, mon visage, observer cette forêt dont autrefois j'étais la servante. Il est hors de question qu'une telle erreur se reproduise. Ici nous ne pouvons pas aller plus loin. Plus vite nous y serons mieux nous avancerons. Dans l'obscurité peinte, ce visage de craie tremblant. Amusement chaste. Frêle distraction. Ce soir, nous serons là et nous ne bougerons pas. De ce piédestal sur lequel je me suis installée, enfin. Cette distraction sera peut-être la dernière. Allons. Réfléchissons. Ou pas.
Des pas, près de moi. Une odeur, qui m'est inconnue. Tranquille discrétion. Amoureux abattement. Agonie audacieuse. Tu es là, tu ne bouges pas. Tu es là, jeune fille, cheveux longs, odeur désagréable. Tu es là et tu ne bouges pas, parce que tu ne sais pas qui je suis. Je viens d'arriver, c'est normal non ? Se retourner complètement. Cheveux blonds devant les yeux. Observation. Et voix.
"D'habitude je suis tranquille ici. Qui es-tu ?"
[c'est court désolée. Mais l'inspiration viendra ^^']
Dernière édition par Hémisphera Mad le Jeu 26 Aoû - 15:52, édité 2 fois
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Re: Victime enchantée |Aedenia|
Aedenia Ilydia Jeu 26 Aoû - 20:03
J’ai fait de mon mieux pour me contenter, mais ce n’était jamais assez. D’une certaine façon je ne suis capable de voir, que je ne suis pas celle que je croyais être. Je n'ai jamais regardé en arrière. C’est si facile de détruire ce que je ne comprend pas. Je me demande si parfois c’est justifié . Je n'ai jamais regardé ma vie. Je ferme mes yeux comme je marche sur la fine frontière.
Entre amour et haine, entre fée et démon. Pour la personne avec le même sang dans ses veines.
Je ne montre aucun regret de ne pas l'avoir fait. Aurai-je du le faire ?Que quelqu'un me donne la force d’affronter la vérité, le doute en mon âme. Je ne peux plus justifier le massacre en son nom. Est-ce un pêché de chercher la vérité, la vérité sous la rose ? Maman...Prie avec moi que je trouve un chemin vers la porte du Paradis. Je croyais que cela justifierait les moyens. J’étais sous son emprise. Aveugle à la cruauté de la Bête, c’est mon côté plus sombre. Le voile de mes rêves a trompé ce que j’ai vu j'espère que la haut tu pardonnes ce que j’ai été.Pardonne mes pêchés maman. Prie pour moi car j’ai perdu la foi en les guerres saintes. Le Paradis m’est il refusé car je ne peux plus le supporter. L’obscurité a-t-elle pris le dessus sur moi, consumé mon âme mortelle ? Toutes mes vertus sacrifiées, le Paradis peut-il être si cruel ? Je croyais que cela justifierait les moyens. J’espère, je prie de ne pas me perdre entre deux mondes .Malgré ce que j’ai vu, la vérité repose au milieu. Donne moi la force d’affronter le mal que j’ai fait maintenant que je connais mon aspect le plus sombre. Comment le sang peut-il être notre salut et justifier la douleur que nous avons causée à travers les âges ? Apprendrai-je ce qui est vraiment sacré ? Sauverai-je mon âme, la liberté me libérera-t-elle ?
La nuit a été dure. Cauchemar, souvenirs douloureux, larmes, peur et cette voix incessante m'ont empêché de dormir. Même si moralement je suis crevée, le pire reste physiquement. Ma transformation d'hier m'a fatigué. Du coup, je suis plein de courbature et j'ai de jolies cernes sous les yeux. Je prends un douche rapide. J'enfile une robe noir et sobre. Je laisse mes cheveux détachés. J'ai envie de chanter. J'attrape ma guitare et sors de ma chambre. J'avance à tâtons dans les couloirs. Je vois à peine où je vais. Je sors dehors, traverse le parc. Il fait frais ce matin. Cela fait du bien car dans les chambres, on crève de chaud. J'entre dans l'établissement. Je monte les escaliers. J'admire au passage l'architecture. C'est magnifique. C'est trop beau pour un lycée. Pas une dégradation en vu... Je me perds dans cette contemplation. J'arrive au troisième étage et je sens un air frais. Une fenêtre d'ouverte ou une terrasse ? Peut importe. Je me dirige vers la source du vent. J'arrive sur une belle terrasse. Mais je ne suis pas toute seule. Une femme est déjà là. Elle semble savoir que je suis là car elle se retourne. Elle est magnifique. Sa peau pâle, ses yeux bleus, ses cheveux blonds, son physique parfait... Mais je remarque son air sévère. Je ne suis visiblement pas tombé sur la bonne personne.
"D'habitude je suis tranquille ici. Qui es-tu ?"
Pourquoi elle m'agresse je n'ai rien fait ! Je ne sais pas qui elle est mais quand même ! Un peu de politesse.
*Ne t'énerve pas. Pas avec cette personne. Réponds juste à sa question.*
Et c'est repartis pour un tour avec cette voix. Mais tous ses conseils jusqu'ici m'ont été utile alors j'obéis.
"Je suis Aedenia Ilydia. Je suis une élève de l'établissement. Je suis désolée de vous déranger. En stront op het einde! Is een openbare plek!"
* Avec un peu de chance elle comprend pas le hollandais.*
Quoi ! Si elle le comprend cela met égal. C'est la vérité. Mon comportement est froid. L'énervement est là. Je commence à avoir chaud.
Entre amour et haine, entre fée et démon. Pour la personne avec le même sang dans ses veines.
Je ne montre aucun regret de ne pas l'avoir fait. Aurai-je du le faire ?Que quelqu'un me donne la force d’affronter la vérité, le doute en mon âme. Je ne peux plus justifier le massacre en son nom. Est-ce un pêché de chercher la vérité, la vérité sous la rose ? Maman...Prie avec moi que je trouve un chemin vers la porte du Paradis. Je croyais que cela justifierait les moyens. J’étais sous son emprise. Aveugle à la cruauté de la Bête, c’est mon côté plus sombre. Le voile de mes rêves a trompé ce que j’ai vu j'espère que la haut tu pardonnes ce que j’ai été.Pardonne mes pêchés maman. Prie pour moi car j’ai perdu la foi en les guerres saintes. Le Paradis m’est il refusé car je ne peux plus le supporter. L’obscurité a-t-elle pris le dessus sur moi, consumé mon âme mortelle ? Toutes mes vertus sacrifiées, le Paradis peut-il être si cruel ? Je croyais que cela justifierait les moyens. J’espère, je prie de ne pas me perdre entre deux mondes .Malgré ce que j’ai vu, la vérité repose au milieu. Donne moi la force d’affronter le mal que j’ai fait maintenant que je connais mon aspect le plus sombre. Comment le sang peut-il être notre salut et justifier la douleur que nous avons causée à travers les âges ? Apprendrai-je ce qui est vraiment sacré ? Sauverai-je mon âme, la liberté me libérera-t-elle ?
La nuit a été dure. Cauchemar, souvenirs douloureux, larmes, peur et cette voix incessante m'ont empêché de dormir. Même si moralement je suis crevée, le pire reste physiquement. Ma transformation d'hier m'a fatigué. Du coup, je suis plein de courbature et j'ai de jolies cernes sous les yeux. Je prends un douche rapide. J'enfile une robe noir et sobre. Je laisse mes cheveux détachés. J'ai envie de chanter. J'attrape ma guitare et sors de ma chambre. J'avance à tâtons dans les couloirs. Je vois à peine où je vais. Je sors dehors, traverse le parc. Il fait frais ce matin. Cela fait du bien car dans les chambres, on crève de chaud. J'entre dans l'établissement. Je monte les escaliers. J'admire au passage l'architecture. C'est magnifique. C'est trop beau pour un lycée. Pas une dégradation en vu... Je me perds dans cette contemplation. J'arrive au troisième étage et je sens un air frais. Une fenêtre d'ouverte ou une terrasse ? Peut importe. Je me dirige vers la source du vent. J'arrive sur une belle terrasse. Mais je ne suis pas toute seule. Une femme est déjà là. Elle semble savoir que je suis là car elle se retourne. Elle est magnifique. Sa peau pâle, ses yeux bleus, ses cheveux blonds, son physique parfait... Mais je remarque son air sévère. Je ne suis visiblement pas tombé sur la bonne personne.
"D'habitude je suis tranquille ici. Qui es-tu ?"
Pourquoi elle m'agresse je n'ai rien fait ! Je ne sais pas qui elle est mais quand même ! Un peu de politesse.
*Ne t'énerve pas. Pas avec cette personne. Réponds juste à sa question.*
Et c'est repartis pour un tour avec cette voix. Mais tous ses conseils jusqu'ici m'ont été utile alors j'obéis.
"Je suis Aedenia Ilydia. Je suis une élève de l'établissement. Je suis désolée de vous déranger. En stront op het einde! Is een openbare plek!"
* Avec un peu de chance elle comprend pas le hollandais.*
Quoi ! Si elle le comprend cela met égal. C'est la vérité. Mon comportement est froid. L'énervement est là. Je commence à avoir chaud.
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Re: Victime enchantée |Aedenia|
Hémisphera Mad Jeu 26 Aoû - 21:03
Le regard. Passage de la réalité à l'influence. Cette cruelle destinée, une mort aveugle et disparate. C'est un ballet empli de souffrances et de cruauté, malheureux et fourbe, cette douleur qui nous est claire. Lorsque la danse commence, nous savons progresser, encore et encore. Engrossée par cette haine qui nous est propre. Boisson dangereuse, alcool divin. Nécrose avant l'heure. Mourir, quelle joyeuse fable. Pour l'heure, quelle est notre destinée ? Comment avancer, comment progresser ? Pour trouver notre voie, il faut marcher, encore, marcher, vaincre les innocents, tuer les malencontreux. Je veux aller plus loin, plus vite. Je veux savoir, entendre et comprendre. Changer l'encodage pour que tout avance. Merde à la fin. Tu comprends ça ? Près de moi, tu es là, Manta, douce guéparde aux avaries solide, ma muse, ma princesse. Tu es là, Manta, assise près de la terrasse, pas un mot ne sortant de ta bouche fine et délicate. Moustaches affinées, cachant des dents d'une blancheur éclatante et aiguisées à la manière de lames de rasoirs. Le regard doré et élégant, pelage moucheté de noir, la couleur de la savane. Afrique, tu ne lui manque pas. Trouvée près de moi, dans un défilement tendre, Manta, tu m'observe, encore et encore, jusqu'à plonger ton regard d'or pur dans les yeux de l'infinie, langage offensant. Je ne sais pas ce qu'elle a dit, mais toi tu le sais. Qu'attends-tu pour me le répéter ? Pourquoi ne veux-tu pas me parler de ce qu'elle vient de dire ? As-tu peur que je le casse, ce divin bijou ? As-tu peur que l'action n'avance pas en sa faveur, et qu'elle se retrouve là, meurtrie et détruite, dans le noir sans voir ne serais-ce que la lumière de la Lune ? Divine déesse, la mort te traverse, ahurie et douce-amère, cet achèvement emplâtré dans la mort. Je veux te voir, souffrir de mille maux. Mais avant tout, jeune impie au sang délibérément impur. Que viens-tu de me dire ?
Je ne le répèterai pas. Mais c'est offensant.
Dis-moi.
Non.
Pourquoi ?
Pas de colère aujourd'hui.
Tu pourrais me faire confiance, merde.
Je te fais confiance.
Alors dis-le moi.
Non.
Donc tu ne me fais pas confiance. Tu sais que c'est offensant ?
Quelle importance ?
Tu me fais souffrir.
Menteuse. Tu ne connais pas la souffrance.
Mantra, tu me connais beaucoup trop.
Je sais.
Je devrais t'éliminer.
Je le sais aussi.
Alors pourquoi continues-tu ?
Parce que je suis ta seule faiblesse.
En quoi ?
Si je savais parler à haute voix, je constituerais un réel danger.
Et les télépathes ?
Tu sais que je peux protéger mes pensées des âmes télépathes.
Et elle, qu'est-ce qu'elle me veut ?
On dirait que tu l'as énervée.
La belle affaire.
Moque-toi. Elle est peut-être puissante.
Tu sais quoi ? ça m'étonnerait.
Tu n'est pas si forte que tu le crois.
Tu ne m'as jamais vue à l'oeuvre.
Ce n'est pas faux.
Alors, ne m'emmerde pas.
Attention Hémisphera.
Pardon.
Suis-je la seule créature de ce monde qui possède ton respect ?
Sans nul doute. Il n'y a personne d'autre.
J'aimerais que tu souries.
Menteuse.
Merde, grillée.
Tu ne veux vraiment pas me dire ce qu'elle a dit ?
Tout ce que je peux te dire c'est que c'est du Hollandais. Et que c'est pas très agréable.
La belle affaire. Je parle pas le hollandais.
Heureusement pour toi.
Je n'aime pas quand tu fais ça.
Je sais. C'est sans doute pour ça que je le fais.
Bon. Je fais quoi ?
Ce que tu es en train de faire. Avancer de quelques pas dans sa direction.
Bonne idée.
N'allonge pas trop le pas, reste calme.
Voyons, je suis toujours calme.
Alors pourquoi tu marches un peu plus vite et que ton regard se fait plus dur ?
Toi en tout cas tu ne marches pas à mes côtés. Feignasse.
Je préfère rester assise au bord de la terrasse. On a une belle vue.
Je suis devant elle. Face à elle.
Et bien, montre lui que tu es en colère.
Non. Je vais faire mieux que ça.
Approcher, le regard de glace, envahi par la rancoeur. T'observer, jeune fille impie. Regard de glace, imposant un respect certain. Montre moi ce que tu vaux. Dis-moi que tu n'es pas n'importe qui. L'incertitude est l'or qui te prendra la vie. Imposante et fourbe. La main contre mon être, lente et douce. Je veux rester calme. Un sourire se dessine sur mon visage. Accalmie tendre.
"Enchantée, alors, mademoiselle Ilydia. Mon nom est Hémisphera Mad. Je suis la directrice de ce lieu."
Regard bleu. Tu vas vite comprendre les sous-entendus. Vite. A moins que...
Je n'aime pas ton plan.
Voix glaciale, ton plein de menace. Cependant, tu ne comprendras sans doute pas ce que je vais te dire. Dommage ?
"Ты можешь говорить. Но ты имеешь заслуги чтобы умирать."
Je ne le répèterai pas. Mais c'est offensant.
Dis-moi.
Non.
Pourquoi ?
Pas de colère aujourd'hui.
Tu pourrais me faire confiance, merde.
Je te fais confiance.
Alors dis-le moi.
Non.
Donc tu ne me fais pas confiance. Tu sais que c'est offensant ?
Quelle importance ?
Tu me fais souffrir.
Menteuse. Tu ne connais pas la souffrance.
Mantra, tu me connais beaucoup trop.
Je sais.
Je devrais t'éliminer.
Je le sais aussi.
Alors pourquoi continues-tu ?
Parce que je suis ta seule faiblesse.
En quoi ?
Si je savais parler à haute voix, je constituerais un réel danger.
Et les télépathes ?
Tu sais que je peux protéger mes pensées des âmes télépathes.
Et elle, qu'est-ce qu'elle me veut ?
On dirait que tu l'as énervée.
La belle affaire.
Moque-toi. Elle est peut-être puissante.
Tu sais quoi ? ça m'étonnerait.
Tu n'est pas si forte que tu le crois.
Tu ne m'as jamais vue à l'oeuvre.
Ce n'est pas faux.
Alors, ne m'emmerde pas.
Attention Hémisphera.
Pardon.
Suis-je la seule créature de ce monde qui possède ton respect ?
Sans nul doute. Il n'y a personne d'autre.
J'aimerais que tu souries.
Menteuse.
Merde, grillée.
Tu ne veux vraiment pas me dire ce qu'elle a dit ?
Tout ce que je peux te dire c'est que c'est du Hollandais. Et que c'est pas très agréable.
La belle affaire. Je parle pas le hollandais.
Heureusement pour toi.
Je n'aime pas quand tu fais ça.
Je sais. C'est sans doute pour ça que je le fais.
Bon. Je fais quoi ?
Ce que tu es en train de faire. Avancer de quelques pas dans sa direction.
Bonne idée.
N'allonge pas trop le pas, reste calme.
Voyons, je suis toujours calme.
Alors pourquoi tu marches un peu plus vite et que ton regard se fait plus dur ?
Toi en tout cas tu ne marches pas à mes côtés. Feignasse.
Je préfère rester assise au bord de la terrasse. On a une belle vue.
Je suis devant elle. Face à elle.
Et bien, montre lui que tu es en colère.
Non. Je vais faire mieux que ça.
Approcher, le regard de glace, envahi par la rancoeur. T'observer, jeune fille impie. Regard de glace, imposant un respect certain. Montre moi ce que tu vaux. Dis-moi que tu n'es pas n'importe qui. L'incertitude est l'or qui te prendra la vie. Imposante et fourbe. La main contre mon être, lente et douce. Je veux rester calme. Un sourire se dessine sur mon visage. Accalmie tendre.
"Enchantée, alors, mademoiselle Ilydia. Mon nom est Hémisphera Mad. Je suis la directrice de ce lieu."
Regard bleu. Tu vas vite comprendre les sous-entendus. Vite. A moins que...
Je n'aime pas ton plan.
Voix glaciale, ton plein de menace. Cependant, tu ne comprendras sans doute pas ce que je vais te dire. Dommage ?
"Ты можешь говорить. Но ты имеешь заслуги чтобы умирать."
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Re: Victime enchantée |Aedenia|
Aedenia Ilydia Ven 27 Aoû - 9:31
"Enchantée, alors, mademoiselle Ilydia. Mon nom est Hémisphera Mad. Je suis la directrice de ce lieu."
Super. C'est ma directrice. Elle a pas l'air sympa en plus. Pourquoi, il a fallu que je tombe sur elle. Je suis fatiguée. J'ai pas la force de me battre. Je vois son regard ce durcir un peu plus. Bon, maintenant je sais qu'elle m'a dans le collimateur.
"Ты можешь говорить. Но ты имеешь заслуги чтобы умирать."
Du russe ! Génial. Je comprends pas grand chose. Je commence à peine à l'apprendre. Visiblement, elle n'a pas apprécié que je parle en hollandais. Mais, je ne l'ai pas fait exprès. Quand, je suis énervée, je reprends ma langue natale. Mais, elle je pense qu'elle la fait exprès. Que répondre ? Que dire. Mon regard est de plus en plus froid. J'ai de plus en plus chaud. J'aime pas qu'on se joue de moi.
* Tu as de la chance que je comprenne le russe...*
Espoir. Elle attend quoi, pour me dire se que tout ce baratin signifie.
* Elle te dit que tu peux parler, et que tu as des mérites pour mourir*
D'accord...Génial les propos de la directrice. Je sais désormais quoi lui répondre. Longtemps j’ai essayé. Je ne pouvais pas fermer les yeux quand je es devenu un paria dans cette vie. Encore et encore j’essaye de comprendre les démons qui hantent mon esprit. Mais la vérité c’est que je les aime à en mourir car j'en suis un au fond... Maintenant je sais que c’est la dernière fois que j’essayais de me relever, de m’obliger à me battre. Rien n’est jamais facile dans la vie. Je ne peux pas le changer si j'ai pas la volonté au fond de moi. J’ai été aveugle à ma façon de justifier. Tout ce que j'ai gâché dans cette vie. Je me suis perdue dans l’illusion que je trouverai une solution aux démons qui me hantent mais la vérité est que je les aimes à en mourir.Je peux reprocher et me cacher derrière le bien et le mal, derrière fée et démon. La vie est faite de nos choix.J’espère que je me réveillerai avant qu’il ne soit trop tard. Je crois que je vais finir par accepter le fait que je suis une hybride et que je suis plus puissante que je ne le crois...
"Misschien moet ik verdienen om te sterven voor maar dat is oke, want ik ben de nakomelingen van de dood zelf."
Comme elle semble avoir compris tout à l'heure, elle risque de comprendre maintenant. Mais cela n'importe peu. D'accord, elle est terrifiante mais je n'ai pas peur d'elle. S'il lui faut, je lui tiendrais tête autant qu'il le faudra. Je la soutiens du regard. Je pense que peu de personne ose le faire devant la directrice de l'établissement mais je n'aime pas le ton et le jeu qu'elle emploie avec moi. La chaleur qui émane de mon corps augmente de plus en plus. Je ne sais toujours pas ce qu'il m'arrive. J'ai horriblement chaud mais aucune de sueur ne sort de mon corps. Est-ce normal ? Je ne pense pas. Je respire profondément pour essayer de faire baisser la température mais cela ne fait qu'empirer. Que ce passe t-il ? Je commence à avoir l'habitude mais pas à jusqu'à ce stade. J'ai l'impression que je suis sur un bûcher mais sans douleur. Je pense que j'aurai pas si chaud si la directrice ne serai pas là.
Super. C'est ma directrice. Elle a pas l'air sympa en plus. Pourquoi, il a fallu que je tombe sur elle. Je suis fatiguée. J'ai pas la force de me battre. Je vois son regard ce durcir un peu plus. Bon, maintenant je sais qu'elle m'a dans le collimateur.
"Ты можешь говорить. Но ты имеешь заслуги чтобы умирать."
Du russe ! Génial. Je comprends pas grand chose. Je commence à peine à l'apprendre. Visiblement, elle n'a pas apprécié que je parle en hollandais. Mais, je ne l'ai pas fait exprès. Quand, je suis énervée, je reprends ma langue natale. Mais, elle je pense qu'elle la fait exprès. Que répondre ? Que dire. Mon regard est de plus en plus froid. J'ai de plus en plus chaud. J'aime pas qu'on se joue de moi.
* Tu as de la chance que je comprenne le russe...*
Espoir. Elle attend quoi, pour me dire se que tout ce baratin signifie.
* Elle te dit que tu peux parler, et que tu as des mérites pour mourir*
D'accord...Génial les propos de la directrice. Je sais désormais quoi lui répondre. Longtemps j’ai essayé. Je ne pouvais pas fermer les yeux quand je es devenu un paria dans cette vie. Encore et encore j’essaye de comprendre les démons qui hantent mon esprit. Mais la vérité c’est que je les aime à en mourir car j'en suis un au fond... Maintenant je sais que c’est la dernière fois que j’essayais de me relever, de m’obliger à me battre. Rien n’est jamais facile dans la vie. Je ne peux pas le changer si j'ai pas la volonté au fond de moi. J’ai été aveugle à ma façon de justifier. Tout ce que j'ai gâché dans cette vie. Je me suis perdue dans l’illusion que je trouverai une solution aux démons qui me hantent mais la vérité est que je les aimes à en mourir.Je peux reprocher et me cacher derrière le bien et le mal, derrière fée et démon. La vie est faite de nos choix.J’espère que je me réveillerai avant qu’il ne soit trop tard. Je crois que je vais finir par accepter le fait que je suis une hybride et que je suis plus puissante que je ne le crois...
"Misschien moet ik verdienen om te sterven voor maar dat is oke, want ik ben de nakomelingen van de dood zelf."
Comme elle semble avoir compris tout à l'heure, elle risque de comprendre maintenant. Mais cela n'importe peu. D'accord, elle est terrifiante mais je n'ai pas peur d'elle. S'il lui faut, je lui tiendrais tête autant qu'il le faudra. Je la soutiens du regard. Je pense que peu de personne ose le faire devant la directrice de l'établissement mais je n'aime pas le ton et le jeu qu'elle emploie avec moi. La chaleur qui émane de mon corps augmente de plus en plus. Je ne sais toujours pas ce qu'il m'arrive. J'ai horriblement chaud mais aucune de sueur ne sort de mon corps. Est-ce normal ? Je ne pense pas. Je respire profondément pour essayer de faire baisser la température mais cela ne fait qu'empirer. Que ce passe t-il ? Je commence à avoir l'habitude mais pas à jusqu'à ce stade. J'ai l'impression que je suis sur un bûcher mais sans douleur. Je pense que j'aurai pas si chaud si la directrice ne serai pas là.
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Re: Victime enchantée |Aedenia|
Hémisphera Mad Sam 28 Aoû - 19:17
Tiens elle a pas l'air contente.
Sans blague. Tu as vu ce que tu lui as dit ?
C'est vrai, non ?
Non. Je pense qu'elle mérite de souffrir plus.
Pourquoi ?
Elle te tient tête.
En tout cas elle fait drôlement la gueule.
Je trouve ça normal.
Tu trouves tout normal en même temps.
Mais oui.
Bon, je fais quoi ?
Tu veux continuer de lui parler en Russe ?
Avec toutes les langues que je possède dans mon vocabulaire ? ça serait du gâchis.
C'est marrant d'ailleurs. Tu parles Swahili, Yiddish, Hébreu, Polonais, Perse, Grec, latin et j'en passe, et t'es même pas foutue de comprendre le hollandais ?
J'ai parcouru le monde mais il me semble que le hollandais n'existait pas encore lorsque j'y suis allée.
Moque-toi.
J'te jure.
Tu pourrais aussi dire que tu as oublié.
Je n'oublie jamais rien Manta. Tu devrais le savoir.
Tu parles d'ailleurs drôlement bien Swahili.
Merci.
C'est en partie pour ça que je t'ai choisi.
Pourquoi m'as-tu choisie, autrement ?
Tu avais l'esprit qu'il me fallait. Un fond machiavélique à souhait.
Tiens au fait je t'ai jamais demandé.
Hm ?
Lorsque je me suis retrouvée dans le puis, qu'es-tu devenue ?
Je suis restée dans la forêt et je me suis installée. Je n'ai pas bougé.
Effectivement. Tu étais là lorsque j'ai été libérée. Mais comment tu as su ?
Je l'ai senti. C'est pas bien dur.
J'ai de la chance de t'avoir.
Oh oui. Avec tous les dons que je possède, tu as de la chance.
Fais gaffe, tu ne vas plus passer les portes.
Si j'attrape la grosse tête, ce sera après toi Sphèra.
Sympathique.
Véridique.
Elle vient de dire quoi en Hollandais ?
Une grosse connerie.
Du genre ?
Tu crois que tu mérites de savoir une telle information ?
Je t'embrasserais.
Si tu ne me le dis pas tu pourras m'embrasser pour me punir.
Eh bien, merci...
De rien. Tu connais mon opinion sur le sujet. Les câlins c'est pas pour moi.
Bon, peux-tu me dire ce qu'elle vient de bafouiller ?
Hum. Je sais pas.
Tu fais chier, Manta.
Allez, je veux bien être sympa. Je vais te le dire.
Ne te fais pas prier, surtout.
Elle dit être la fille de la mort elle-même.
Abrutie.
Je ne te le fais pas dire.
Tiens ? Tu lèves ton arrière-train maintenant ?
Il faut bien que je me dégourdisse un peu les pattes.
Il paraît qu'un guépard peut atteindre jusqu'à 110 kilomètres à l'heure lorsqu'il daigne courir.
Ah, je l'ignorais.
Tu es sûre d'être une guéparde, Manta ?
Ma physiologie le confirme, oui.
Pas ta fainéantise, en tout cas.
Si tu avais lu tes encyclopédies à la mords-moi le noeud, tu saurais que le guépard est un des animaux les plus lâches dans le monde.
C'est sans doute pour cela que tu es venue à moi.
Oh, j'en avais marre de courir pour bouffer de la viande une fois toutes les deux semaines.
Et ?
J'me suis dit en te voyant que tu serais sûrement une source de bonnes choses, pour moi.
Tu es venue à moi par intérêt ?
J'étais intriguée aussi. Tu as de grands pouvoirs, Sphèra.
Je sais.
C'est justement parce que tu le sais que tu es dangereuse.
Il vaut mieux inspirer la crainte que l'amour.
A ce niveau là, tu as raison. A propos d'amour...
... attention à ce que tu vas me dire.
As-tu repensé à Adrian depuis ta libération ?
Bien entendu.
Et que ressens-tu à son égard ?
Un profond mépris.
Aucun amour ?
Plus aucun.
Menteuse.
Je te le jure.
Je sens que tu mens. Mais après tout c'est bien fait pour ta gueule.
Ah tiens ! Et pourquoi je te prie ?
ça t'apprendra à t'enticher d'un être humain.
Je t'en prie, pas de leçons de morale en plus.
Oh je t'en prie. Tu étais pâmée devant lui.
...
Une vraie crétine.
ça suffit Manta.
Et le pire c'est que tu faisais affront à ta race en faisant ça. Tu le sais au moins ?
Oui, merci.
Et ça ne te faisait rien ?
...
Jusqu'à ce qu'il te jette dans ce puits.
...
En fait, tu es vraiment trop naïve, Hémisphera.
Plus maintenant. Lâche-moi maintenant, merde.
Bon, bon.
...
Elle est plutôt jolie cette gamine.
Pas autant que moi.
Je sais pas, je me tâte.
Tu as toujours préféré les blondes.
Haha, oui, j'avais oublié.
Bon, je dis quoi ?
Ce que tu as à dire. Impressionne la ?
Allez. Essayons.
Elle te défie du regard, en tout cas.
Elle te regarde bizarrement, Manta.
Forcément, c'est pas tous les jours qu'on voit un guépard dans la Taïga russe.
Je dois admettre.
Ah, tu ouvres enfin la bouche.
"Hakuna matokeo. Kutoweka tu."
Froncer les sourcils. Une fille de la mort ? Laisse-moi rire. Ton passé n'est que révolu, et à présent seule ton avenir compte. Mais en as-tu un finalement ? Je n'ai jamais eu besoin de toi, et encore, je n'en ai pas plus besoin. Mieux vaut inspirer la crainte que l'amour. Voilà ce que j'ai compris, enfermée dans ma prison, quelque part, là, entre ces murs noirs et cette eau glacée, au milieu des autres prisonnières, meurtries et blessées, quelque part, je ne sais pas où, exactement. J'ai songé, sur mon oreiller de glace, pensé à ma vie, mes sentiments et mes jugements. Et à présent que je te toise, il n'y a plus que des choses certaines dans mon esprit. Une tombe. Des recours influençables et morts. Les mots sont inutiles, seuls les résultats peuvent compter. Et ta mort, oh oui, ta mort, sur mon plateau d'argent, élégant amusement de te voir mourir sous mes doigts, plier l'échiner et te laisser détruire, créature déjà apeurée et presque disparue. Tu es là pour me distraire. Tu n'as pas d'autres solutions. Manta t'observe, silencieuse et avide. Elle sait quelle langue j'ai employé, elle est la seule à le savoir. Et connaîtra-t-elle celle-ci ?
"Tehlikeye açık, bana karşı karşıyayız."
Manta observe l'enfant. Sa voix résonne, dans l'esprit de cette fille, à l'odeur équivoque. Hybride. Morte ou vivante, l'important n'est pas là. Pour l'heure sonne le glas de sa perdition. Manta lui parle. Voilà qui est surprenant.
*En gros, ça veut dire que tu es dans la merde*
Sans blague. Tu as vu ce que tu lui as dit ?
C'est vrai, non ?
Non. Je pense qu'elle mérite de souffrir plus.
Pourquoi ?
Elle te tient tête.
En tout cas elle fait drôlement la gueule.
Je trouve ça normal.
Tu trouves tout normal en même temps.
Mais oui.
Bon, je fais quoi ?
Tu veux continuer de lui parler en Russe ?
Avec toutes les langues que je possède dans mon vocabulaire ? ça serait du gâchis.
C'est marrant d'ailleurs. Tu parles Swahili, Yiddish, Hébreu, Polonais, Perse, Grec, latin et j'en passe, et t'es même pas foutue de comprendre le hollandais ?
J'ai parcouru le monde mais il me semble que le hollandais n'existait pas encore lorsque j'y suis allée.
Moque-toi.
J'te jure.
Tu pourrais aussi dire que tu as oublié.
Je n'oublie jamais rien Manta. Tu devrais le savoir.
Tu parles d'ailleurs drôlement bien Swahili.
Merci.
C'est en partie pour ça que je t'ai choisi.
Pourquoi m'as-tu choisie, autrement ?
Tu avais l'esprit qu'il me fallait. Un fond machiavélique à souhait.
Tiens au fait je t'ai jamais demandé.
Hm ?
Lorsque je me suis retrouvée dans le puis, qu'es-tu devenue ?
Je suis restée dans la forêt et je me suis installée. Je n'ai pas bougé.
Effectivement. Tu étais là lorsque j'ai été libérée. Mais comment tu as su ?
Je l'ai senti. C'est pas bien dur.
J'ai de la chance de t'avoir.
Oh oui. Avec tous les dons que je possède, tu as de la chance.
Fais gaffe, tu ne vas plus passer les portes.
Si j'attrape la grosse tête, ce sera après toi Sphèra.
Sympathique.
Véridique.
Elle vient de dire quoi en Hollandais ?
Une grosse connerie.
Du genre ?
Tu crois que tu mérites de savoir une telle information ?
Je t'embrasserais.
Si tu ne me le dis pas tu pourras m'embrasser pour me punir.
Eh bien, merci...
De rien. Tu connais mon opinion sur le sujet. Les câlins c'est pas pour moi.
Bon, peux-tu me dire ce qu'elle vient de bafouiller ?
Hum. Je sais pas.
Tu fais chier, Manta.
Allez, je veux bien être sympa. Je vais te le dire.
Ne te fais pas prier, surtout.
Elle dit être la fille de la mort elle-même.
Abrutie.
Je ne te le fais pas dire.
Tiens ? Tu lèves ton arrière-train maintenant ?
Il faut bien que je me dégourdisse un peu les pattes.
Il paraît qu'un guépard peut atteindre jusqu'à 110 kilomètres à l'heure lorsqu'il daigne courir.
Ah, je l'ignorais.
Tu es sûre d'être une guéparde, Manta ?
Ma physiologie le confirme, oui.
Pas ta fainéantise, en tout cas.
Si tu avais lu tes encyclopédies à la mords-moi le noeud, tu saurais que le guépard est un des animaux les plus lâches dans le monde.
C'est sans doute pour cela que tu es venue à moi.
Oh, j'en avais marre de courir pour bouffer de la viande une fois toutes les deux semaines.
Et ?
J'me suis dit en te voyant que tu serais sûrement une source de bonnes choses, pour moi.
Tu es venue à moi par intérêt ?
J'étais intriguée aussi. Tu as de grands pouvoirs, Sphèra.
Je sais.
C'est justement parce que tu le sais que tu es dangereuse.
Il vaut mieux inspirer la crainte que l'amour.
A ce niveau là, tu as raison. A propos d'amour...
... attention à ce que tu vas me dire.
As-tu repensé à Adrian depuis ta libération ?
Bien entendu.
Et que ressens-tu à son égard ?
Un profond mépris.
Aucun amour ?
Plus aucun.
Menteuse.
Je te le jure.
Je sens que tu mens. Mais après tout c'est bien fait pour ta gueule.
Ah tiens ! Et pourquoi je te prie ?
ça t'apprendra à t'enticher d'un être humain.
Je t'en prie, pas de leçons de morale en plus.
Oh je t'en prie. Tu étais pâmée devant lui.
...
Une vraie crétine.
ça suffit Manta.
Et le pire c'est que tu faisais affront à ta race en faisant ça. Tu le sais au moins ?
Oui, merci.
Et ça ne te faisait rien ?
...
Jusqu'à ce qu'il te jette dans ce puits.
...
En fait, tu es vraiment trop naïve, Hémisphera.
Plus maintenant. Lâche-moi maintenant, merde.
Bon, bon.
...
Elle est plutôt jolie cette gamine.
Pas autant que moi.
Je sais pas, je me tâte.
Tu as toujours préféré les blondes.
Haha, oui, j'avais oublié.
Bon, je dis quoi ?
Ce que tu as à dire. Impressionne la ?
Allez. Essayons.
Elle te défie du regard, en tout cas.
Elle te regarde bizarrement, Manta.
Forcément, c'est pas tous les jours qu'on voit un guépard dans la Taïga russe.
Je dois admettre.
Ah, tu ouvres enfin la bouche.
"Hakuna matokeo. Kutoweka tu."
Froncer les sourcils. Une fille de la mort ? Laisse-moi rire. Ton passé n'est que révolu, et à présent seule ton avenir compte. Mais en as-tu un finalement ? Je n'ai jamais eu besoin de toi, et encore, je n'en ai pas plus besoin. Mieux vaut inspirer la crainte que l'amour. Voilà ce que j'ai compris, enfermée dans ma prison, quelque part, là, entre ces murs noirs et cette eau glacée, au milieu des autres prisonnières, meurtries et blessées, quelque part, je ne sais pas où, exactement. J'ai songé, sur mon oreiller de glace, pensé à ma vie, mes sentiments et mes jugements. Et à présent que je te toise, il n'y a plus que des choses certaines dans mon esprit. Une tombe. Des recours influençables et morts. Les mots sont inutiles, seuls les résultats peuvent compter. Et ta mort, oh oui, ta mort, sur mon plateau d'argent, élégant amusement de te voir mourir sous mes doigts, plier l'échiner et te laisser détruire, créature déjà apeurée et presque disparue. Tu es là pour me distraire. Tu n'as pas d'autres solutions. Manta t'observe, silencieuse et avide. Elle sait quelle langue j'ai employé, elle est la seule à le savoir. Et connaîtra-t-elle celle-ci ?
"Tehlikeye açık, bana karşı karşıyayız."
Manta observe l'enfant. Sa voix résonne, dans l'esprit de cette fille, à l'odeur équivoque. Hybride. Morte ou vivante, l'important n'est pas là. Pour l'heure sonne le glas de sa perdition. Manta lui parle. Voilà qui est surprenant.
*En gros, ça veut dire que tu es dans la merde*
Hémisphera Mad- Directrice
- Messages : 6
Date d'inscription : 15/08/2010
Re: Victime enchantée |Aedenia|
Aedenia Ilydia Sam 28 Aoû - 20:39
"Hakuna matokeo. Kutoweka tu."
Une chose est sur, ce n'est pas du russe. Je me demande ce qu'elle langue c'est. Pourquoi, s'amuse t-elle à me parler en langue étrangère. Elle croit peut-être que je le fait exprès. Je pense que je l'énerve plus qu'elle m'énerve. Je suis pas du genre insolente mais là, j'avoue que le ton qu'elle prend ne me plaît pas du tout. Et toi dans ma tête, tu peut me dire ce qu'elle a dit.
*Un s'il te plaît serait le bien venu... Mais bon... en gros elle te dit qu'elle en a rien à faire que tu soit la fille de la mort et qu'elle veut que tu disparaisse.*
J'ai du mal à comprendre. Ça va être un peu dure de disparaître vu que je suis dans l'établissement. L'énervement monte toujours. Je préfère poser ma guitare pour pas qu'elle devienne un tas de cendre. Je la regarde toujours plus froidement. Je ne baisserai pas les yeux .Oh non, je ne les baisserai pas. Je ne lui ferai pas ce petit plaisir.
*Mais qui t'as éduquée ?...*
Qu'est ce que ça veut dire ? Que je suis mal élevée. Si elle est pas contente, elle peut partir. Cela me fera quelques vacances et je pourrai dormir la nuit.
"Tehlikeye açık, bana karşı karşıyayız."
Encore un langue que je ne connais pas.
*Elle est douée...très doué. Elle a dit que la vulnérabilité aux risques sont réunis en face de toi...*
Génial. Non, franchement génial. C'est super. La tension monte d'un ton.
*En gros, ça veut dire que tu es dans la merde*
*Merci, j'ai mon propre traducteur...*
Je regarde le guépard droit dans les yeux. Qu'il reste en dehors de ça. Je reporte mon attention sur la directrice. J'ai mon discours tout près bien au chaud dans mes cordes vocales. Vais-je parler normalement ou en hollandais ? J'ouvre la bouche mais je met un petit temps avant de répondre.
"Je me fiche de la vulnérabilité. Je suis constamment vulnérable alors cela me fait ni chaud ni froid. Oh, si un peu chaud quand même !"
Toujours un ton froid mais là, j'ai rajouté un ton de défi. J'ai envie de la défier. Je n'aime pas qu'on me sous estime. J'ai l'air fragile mais je ne le suis pas. La chaleur que je ressens et de plus en plus forte. Jamais, j'ai eu aussi chaud. Ma respiration commence à devenir légèrement saccadée. J'en peux plus de cette chaleur. Je sens des picotements dans mon dos. Je refuse de me transformer. Je lutte contre la transformation. Je ne veux pas. Elle va me tuer cette dirlo à la c**. Qui l'a engager ?
"Ga rotten in mijn vader! Hij laat je in leer vlammen van de hel !"
*Qu'elle politesse jeune fille ! Laisse moi intervenir ! Après tout ce n'est qu'une fée...*
Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire. Elle est quoi elle ? Une voix. Une voix fasse à une fée ? Je trouve l'idée bizarre mais la chaleur qui émane de mon corps et trop horrible. Alors, j'entends ce que la voix dit à la directrice.
*Hémisphéra ne la touche pas. Elle plus puissante que tu ne le pense. Elle est bien la fille du diable. N'essaye pas de m'ignorer. Je sais que tu m'entends. Je suis peut-être morte mais mon esprit est toujours là. Je sais aussi pertinemment que tu as reconnu ma voix. Fait attention... Je ne peux la défendre mais Satan lui peut toujours la protéger même en Enfer... C'est un conseil. Après à toi de m'écouter ou pas. C'est ton choix...*
La voix cesse de parler. J'ai trop chaud pour essayer de comprendre quelque chose.
Une chose est sur, ce n'est pas du russe. Je me demande ce qu'elle langue c'est. Pourquoi, s'amuse t-elle à me parler en langue étrangère. Elle croit peut-être que je le fait exprès. Je pense que je l'énerve plus qu'elle m'énerve. Je suis pas du genre insolente mais là, j'avoue que le ton qu'elle prend ne me plaît pas du tout. Et toi dans ma tête, tu peut me dire ce qu'elle a dit.
*Un s'il te plaît serait le bien venu... Mais bon... en gros elle te dit qu'elle en a rien à faire que tu soit la fille de la mort et qu'elle veut que tu disparaisse.*
J'ai du mal à comprendre. Ça va être un peu dure de disparaître vu que je suis dans l'établissement. L'énervement monte toujours. Je préfère poser ma guitare pour pas qu'elle devienne un tas de cendre. Je la regarde toujours plus froidement. Je ne baisserai pas les yeux .Oh non, je ne les baisserai pas. Je ne lui ferai pas ce petit plaisir.
*Mais qui t'as éduquée ?...*
Qu'est ce que ça veut dire ? Que je suis mal élevée. Si elle est pas contente, elle peut partir. Cela me fera quelques vacances et je pourrai dormir la nuit.
"Tehlikeye açık, bana karşı karşıyayız."
Encore un langue que je ne connais pas.
*Elle est douée...très doué. Elle a dit que la vulnérabilité aux risques sont réunis en face de toi...*
Génial. Non, franchement génial. C'est super. La tension monte d'un ton.
*En gros, ça veut dire que tu es dans la merde*
*Merci, j'ai mon propre traducteur...*
Je regarde le guépard droit dans les yeux. Qu'il reste en dehors de ça. Je reporte mon attention sur la directrice. J'ai mon discours tout près bien au chaud dans mes cordes vocales. Vais-je parler normalement ou en hollandais ? J'ouvre la bouche mais je met un petit temps avant de répondre.
"Je me fiche de la vulnérabilité. Je suis constamment vulnérable alors cela me fait ni chaud ni froid. Oh, si un peu chaud quand même !"
Toujours un ton froid mais là, j'ai rajouté un ton de défi. J'ai envie de la défier. Je n'aime pas qu'on me sous estime. J'ai l'air fragile mais je ne le suis pas. La chaleur que je ressens et de plus en plus forte. Jamais, j'ai eu aussi chaud. Ma respiration commence à devenir légèrement saccadée. J'en peux plus de cette chaleur. Je sens des picotements dans mon dos. Je refuse de me transformer. Je lutte contre la transformation. Je ne veux pas. Elle va me tuer cette dirlo à la c**. Qui l'a engager ?
"Ga rotten in mijn vader! Hij laat je in leer vlammen van de hel !"
*Qu'elle politesse jeune fille ! Laisse moi intervenir ! Après tout ce n'est qu'une fée...*
Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire. Elle est quoi elle ? Une voix. Une voix fasse à une fée ? Je trouve l'idée bizarre mais la chaleur qui émane de mon corps et trop horrible. Alors, j'entends ce que la voix dit à la directrice.
*Hémisphéra ne la touche pas. Elle plus puissante que tu ne le pense. Elle est bien la fille du diable. N'essaye pas de m'ignorer. Je sais que tu m'entends. Je suis peut-être morte mais mon esprit est toujours là. Je sais aussi pertinemment que tu as reconnu ma voix. Fait attention... Je ne peux la défendre mais Satan lui peut toujours la protéger même en Enfer... C'est un conseil. Après à toi de m'écouter ou pas. C'est ton choix...*
La voix cesse de parler. J'ai trop chaud pour essayer de comprendre quelque chose.
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Age: 18 ans
Pouvoir: -
Re: Victime enchantée |Aedenia|
Hémisphera Mad Lun 30 Aoû - 14:44
Mélange sensible de mélancolie et de chagrin. Incommensurable fête à l'intérieur de ma tête. Jusqu'à la mort des univers, te comprendre et te voir. Sale et emmêlée, les cheveux en batailles. Il était fou d'elle, pendant que tu le regardais, dans l'ombre, tu as attendu. Il est resté un moment, perdu dans son chagrin quand elle l'a jeté, comme un malpropre. Il n'a pas compris, il n'a pas pu comprendre. Pourquoi ? Qu'est-ce qui n'allait pas, chez lui, pour elle ? Il était parfait. Peut-être qu'elle n'aimait pas la perfection. Et tu as attendu, timide et renfermée, tu as attendu qu'il détourne les yeux d'elle pour aller, caressant et aimable, vers toi. Et il est venu. Te rends-tu compte de ce qu'il s'est passé ? Tu n'as rien vu venir. Un jour, il est venu à toi. Et tu l'as aimé, oh oui, tu l'as aimé. Tu as oublié l'autre, croyant que lui aussi avait détourné son regard d'elle. Mais finalement, que faire ? Tu es restée, là, immobile et heureuse, et tu n'as rien vu venir. Tu ne la connaissais pas. Tu ne savais pas qui elle était, ni pourquoi elle revenait ainsi, dans ta vie. Mais la simplicité demeure, et reste. Il ne l'a jamais oubliée, tu sais. Et elle, diabolique et malfaisante, elle est revenue à lui au moment où tu te sentais vraiment heureuse. Il a fait un retour sur lui même, obsédé par elle, par sa volonté de vous voir séparés, rien que pour son plaisir à elle, de constater qu'il l'aimait encore, et qu'il quitterait n'importe qui pour elle. Elle a voulu le récupérer. Tu n'as rien vu venir, tu ne savais pas ce qui te pendait au nez. Elle a réussi, parce que tu n'as rien vu. Qui sait, peut-être aurais-tu obtenu plus de sa part, de la tendresse, ou autre chose. Tu aurais pu gagner, tu sais. Tu aurais pu, et ça ne se serait pas passé comme ça. Mais ça s'est déroulé autrement. Il est revenu vers elle, il ne s'est posé aucune question. Parce qu'à ce moment là, il l'aimait. Il l'aimait, comme toi il n'a sans doute jamais pu t'aimer. Et voilà. Tu es lutté, essayé, à ton tour, de revenir auprès de lui, mais d'échecs en échecs, tu t'es résignée. Tu l'apprécies, même. Elle qui t'a trahie, mentie, elle qui t'a outragée en te volant ce que sans doute tu avais de plus précieux. Plongée dans ton chagrin, tu l'as haïe, longtemps. Tu ne t'en fichais pas du tout. Mais de son côté, que s'est-il passé ? Elle a récupéré la monnaie de sa pièce. Et tu en as fait ton alliée. Après tout, merde. C'est bien fait pour elle. Elle souffre à cause de lui ? La belle affaire ! Elle n'avait qu'à te le laisser. Mais maintenant tout cela est terminé. Après la haine, la collaboration. Puis la camaraderie. L'amitié, sans doute, un jour. Allons. Où partir à présent ? Cadeau funeste. Je veux partir avec toi, mourir avec toi. Dommage que tout ne se soit pas passé comme tu le voulais. Mais maintenant qu'elle est bien punie, rien ne pourra te déplaire. Nous voici, pour le meilleur et pour le pire.
Bon. Elle commence à me faire chier, avec son hollandais. Là par contre je préfère pas te dire ce qu'elle vient de te balancer. Je n'ai pas envie de te mettre en colère.
A ta guise.
Grandissante. En moi, tous les éléments de Gaïa, c'est un combat indéfinissable. Je peux maîtriser ce que je désire, toucher comme je le veux. Je ne suis pas démoniaque, sans pour être terrienne. Je suis un entre-deux, et ne dépend de personne. Jusqu'à présent cela m'a bien réussi. Alors quoi ? Comment allons-nous nous en sortir cette fois ? Un pas après l'autre, je peux sentir ta chaleur se répandre dans mon corps comme un poison violent. Qui vient de parler ? La voix. Dans ma tête. Qu'est-ce qu'elle fout là, celle-là ? Approcher. Ressentir. Et se souvenir. Il faut se souvenir. Son nom, et pourquoi elle me rappelle quelque chose. Cette gamine me dit quelque chose, elle aussi. Mais comment aurais-je pu l'oublier, si c'était aussi important ? Pour toujours et à jamais. Je cherche la signification, le sens. Je veux savoir, je veux comprendre, enregistrer, ce qui pour une fois pourrait constituer une réussite. 21. 22. Trop de choses à faire. Je veux sentir la souffrance dans son être, celle qui m'a si souvent dominée par le passé. Ta faiblesse sur un plateau. La peau brûlante. Ces yeux que je reconnais, et cette voix dans ma tête. Cela pourrait être, ou ne pas être. Je recherche dans ma mémoire, et soudain un nom, un seul, me vient à l'esprit. Renégate, ce nom est le nom d'une renégate. Traîtresse à sa race et à son sang, on est faites pour s'entendre elle et moi. Mais non. Elle est allée bien plus loin que moi. J'ai aimé un homme, tu as aimé le diable. Tu as été détruite, enfermée, tu es morte, ta voix ne devrait pas résonner dans mes oreilles, mon amie. La seule que j'aie jamais eu. Mon visage, empli de cette surprise violente, dans mon esprit. Je ressens ta profonde agonie, ta traîtrise et ton abandon. Oui, ton abandon. Dans cette zone sale, tu m'as abandonnée. Je t'avais prévenue pourtant. Tu ne devais pas faire ça. Je t'avais prévenue, mais tu ne m'as pas écoutée. Pourquoi ne m'as-tu pas écoutée ? Il serais sage que tu comprennes, parfois. Ton péché, c'est cela.
"Larylia."
Impossible.
Probable.
Mes yeux jettent des éclairs à travers les yeux de cette gamine que je ne vois plus. Mon amie, traîtresse aussi. Je n'ai plus eu la moindre nouvelle de toi depuis que Gaïa a décidé de te bannir. Immonde chose indéfinissable, je ne respire que de la trahison, du poison. Violence à toute épreuve, cet endroit a été ton sôma. Pourquoi demeures-tu dans l'esprit de cette gamine. Je suis furieuse mais ne montre rien. Mes bras se croisant, calmes et évaporés, devant le visage subtile d'un démon profondément enfoui. Tu respires la chaleur, mais je ne te toucherais pas. Tu me dégoûtes trop pour ça. Sourire éclatant sur mon visage.
"Alors c'est ça, ta bâtarde. Tu ne devais pas être morte, traîtresse à ton sang ?"
Bon. Elle commence à me faire chier, avec son hollandais. Là par contre je préfère pas te dire ce qu'elle vient de te balancer. Je n'ai pas envie de te mettre en colère.
A ta guise.
Grandissante. En moi, tous les éléments de Gaïa, c'est un combat indéfinissable. Je peux maîtriser ce que je désire, toucher comme je le veux. Je ne suis pas démoniaque, sans pour être terrienne. Je suis un entre-deux, et ne dépend de personne. Jusqu'à présent cela m'a bien réussi. Alors quoi ? Comment allons-nous nous en sortir cette fois ? Un pas après l'autre, je peux sentir ta chaleur se répandre dans mon corps comme un poison violent. Qui vient de parler ? La voix. Dans ma tête. Qu'est-ce qu'elle fout là, celle-là ? Approcher. Ressentir. Et se souvenir. Il faut se souvenir. Son nom, et pourquoi elle me rappelle quelque chose. Cette gamine me dit quelque chose, elle aussi. Mais comment aurais-je pu l'oublier, si c'était aussi important ? Pour toujours et à jamais. Je cherche la signification, le sens. Je veux savoir, je veux comprendre, enregistrer, ce qui pour une fois pourrait constituer une réussite. 21. 22. Trop de choses à faire. Je veux sentir la souffrance dans son être, celle qui m'a si souvent dominée par le passé. Ta faiblesse sur un plateau. La peau brûlante. Ces yeux que je reconnais, et cette voix dans ma tête. Cela pourrait être, ou ne pas être. Je recherche dans ma mémoire, et soudain un nom, un seul, me vient à l'esprit. Renégate, ce nom est le nom d'une renégate. Traîtresse à sa race et à son sang, on est faites pour s'entendre elle et moi. Mais non. Elle est allée bien plus loin que moi. J'ai aimé un homme, tu as aimé le diable. Tu as été détruite, enfermée, tu es morte, ta voix ne devrait pas résonner dans mes oreilles, mon amie. La seule que j'aie jamais eu. Mon visage, empli de cette surprise violente, dans mon esprit. Je ressens ta profonde agonie, ta traîtrise et ton abandon. Oui, ton abandon. Dans cette zone sale, tu m'as abandonnée. Je t'avais prévenue pourtant. Tu ne devais pas faire ça. Je t'avais prévenue, mais tu ne m'as pas écoutée. Pourquoi ne m'as-tu pas écoutée ? Il serais sage que tu comprennes, parfois. Ton péché, c'est cela.
"Larylia."
Impossible.
Probable.
Mes yeux jettent des éclairs à travers les yeux de cette gamine que je ne vois plus. Mon amie, traîtresse aussi. Je n'ai plus eu la moindre nouvelle de toi depuis que Gaïa a décidé de te bannir. Immonde chose indéfinissable, je ne respire que de la trahison, du poison. Violence à toute épreuve, cet endroit a été ton sôma. Pourquoi demeures-tu dans l'esprit de cette gamine. Je suis furieuse mais ne montre rien. Mes bras se croisant, calmes et évaporés, devant le visage subtile d'un démon profondément enfoui. Tu respires la chaleur, mais je ne te toucherais pas. Tu me dégoûtes trop pour ça. Sourire éclatant sur mon visage.
"Alors c'est ça, ta bâtarde. Tu ne devais pas être morte, traîtresse à ton sang ?"
Hémisphera Mad- Directrice
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Re: Victime enchantée |Aedenia|
Aedenia Ilydia Lun 30 Aoû - 15:24
La chaleur est devenue insurmontable. Mon corps hurle de douleur. J'ai horriblement chaud. J'ai horriblement mal au dos à force de refouler la transformation.Toujours plus chaud.
Trop chaud. Inconfortable. Brûlant. La brûlure est en moi. Elle augmente, encore et encore, jusqu'à surpasser tout ce que j'ai pu ressentir un jour. Sous ce feu qui ravage mon corps, je décèle les battements de mon cœur.L'incendie se déchaîne, je veux hurler mais je refuse. Je sers les dents. Je supplie quelqu'un d'arrêter plutôt que d'endurer une minute de plus cette souffrance infernale et tiraillante. Je rends compte que les flammes m'enterrent, se rependent à partir de mon cœur et envahissent maintenant mes épaules et mon estomac, qui embrasent ma gorge, qui lèchent mon visage, en provoquant une douleur inouïe. J'ai l'esprit d'une clarté intolérable, aiguisée par l'agonie, et la réponse à mes interrogations. J'entends cette voix. Pas distinctement mais je l'entends. L'incendie se poursuit, acharné. Cela aurait pu durer quelques secondes ou quelques jours, voir des semaines ou quelques années, mais le temps a finit par retrouver sa signification. Le contrôle de mon corps me revient par vagues, lesquelles constituent mes premières prises de conscience du redémarrage du temps. Je m'en rends compte quand je me mit à serrer les poings. Le feu ne diminue pas, je découvris que je suis en mesure de réfléchir malgré les blessures que les flammes m'infligent. Ainsi, je me souviens des raisons qui m'ont empêché de hurler c'est que je n'ai pas mal, j'ai trop chaud. De celle pour lesquelles j'ai accepté d'endurer cette torture intolérable. Je me rappelle, bien que cela me parais impensable, que ma souffrance est censée déboucher sur quelque chose qui en valait la peine.
"Larylia."
Ce que j'avais cru terminer, reprends de plus belle. Pourquoi le nom de ma mère sort de sa bouche ? La connaissait-elle ?
"Alors c'est ça, ta bâtarde. Tu ne devais pas être morte, traîtresse à ton sang ?"
Une directrice ne devrait pas parler comme ça à son élève. Ce n'est pas correct.
*Je passe sur tes insultes immonde Hémisphera. Mais rassure toi je suis bien morte. Mais mon esprit est toujours là. Je reste avec elle. Elle ne connait pas ses pouvoirs, elle ignore qu'elle est nécromancienne. Elle ignore également sont autres pouvoirs. Tu ressens la chaleur qu'elle émane...*
Je comprends enfin. Maman.
*C'était toi depuis le début ?
-Oui...
-Et tu m'as rien dit ?
-Non...*
Les larmes me montent aux yeux. J'avais cru qu'elle m'avait abandonné seule. Mais, non. Elle toujours avec moi. La chaleur diminue d'un coup. Je n'ai plus chaud.Je commence même à avoir froid. Trop froid. Ça fait mal également... Mais qu'est ce qui m'arrive ?
Tous mes sens sont engourdis, je ne ressens que le froid. Toutes les couleurs semblent s’atténuer. Je ne peux plus atteindre mon âme. J’arrêterais de courir si je savais qu’il y avait une chance. Cela me déchire de tout sacrifier mais je dois abandonner. Maman dis moi que je suis de glace ou pas et que puis-je faire ? Je ne peux pas donner de raison, je l’ai fait pour toi. Quand les mensonges deviennent la vérité que j’ai sacrifiée pour toi, tu dis que je suis de glace maintenant mais que puis-je faire ? Je sens ton chagrin. Tu ne me pardonneras pas. Mais je sais que tu iras bien.Cela me déchire que tu ne saches jamais mais je dois abandonner. Tout s’éloignera, les morceaux brisés demeureront quand les souvenirs se fondent dans le vide. Seul le temps pourra dire si tout cela était vain. Pourquoi tu m'as abandonnée ?
*Hemisphéra, tu ressens maintenant sa froideur. Je sais que tu es insensible mais essaye de la comprendre. Explique lui ce qu'il se passe. J'attends pas que tu lui parle gentiment, juste que tu lui explique. Moi, elle m'écoutera pas. Toi si.*
Pourquoi elle ? Pourquoi pas toi ? Je t'écouterai. Elle ne m'aime pas.
*Non, je te connais suffisamment.*
Je suis vaincue. Je lève la tête vers ma directrice attendant une réaction de sa part.
Trop chaud. Inconfortable. Brûlant. La brûlure est en moi. Elle augmente, encore et encore, jusqu'à surpasser tout ce que j'ai pu ressentir un jour. Sous ce feu qui ravage mon corps, je décèle les battements de mon cœur.L'incendie se déchaîne, je veux hurler mais je refuse. Je sers les dents. Je supplie quelqu'un d'arrêter plutôt que d'endurer une minute de plus cette souffrance infernale et tiraillante. Je rends compte que les flammes m'enterrent, se rependent à partir de mon cœur et envahissent maintenant mes épaules et mon estomac, qui embrasent ma gorge, qui lèchent mon visage, en provoquant une douleur inouïe. J'ai l'esprit d'une clarté intolérable, aiguisée par l'agonie, et la réponse à mes interrogations. J'entends cette voix. Pas distinctement mais je l'entends. L'incendie se poursuit, acharné. Cela aurait pu durer quelques secondes ou quelques jours, voir des semaines ou quelques années, mais le temps a finit par retrouver sa signification. Le contrôle de mon corps me revient par vagues, lesquelles constituent mes premières prises de conscience du redémarrage du temps. Je m'en rends compte quand je me mit à serrer les poings. Le feu ne diminue pas, je découvris que je suis en mesure de réfléchir malgré les blessures que les flammes m'infligent. Ainsi, je me souviens des raisons qui m'ont empêché de hurler c'est que je n'ai pas mal, j'ai trop chaud. De celle pour lesquelles j'ai accepté d'endurer cette torture intolérable. Je me rappelle, bien que cela me parais impensable, que ma souffrance est censée déboucher sur quelque chose qui en valait la peine.
"Larylia."
Ce que j'avais cru terminer, reprends de plus belle. Pourquoi le nom de ma mère sort de sa bouche ? La connaissait-elle ?
"Alors c'est ça, ta bâtarde. Tu ne devais pas être morte, traîtresse à ton sang ?"
Une directrice ne devrait pas parler comme ça à son élève. Ce n'est pas correct.
*Je passe sur tes insultes immonde Hémisphera. Mais rassure toi je suis bien morte. Mais mon esprit est toujours là. Je reste avec elle. Elle ne connait pas ses pouvoirs, elle ignore qu'elle est nécromancienne. Elle ignore également sont autres pouvoirs. Tu ressens la chaleur qu'elle émane...*
Je comprends enfin. Maman.
*C'était toi depuis le début ?
-Oui...
-Et tu m'as rien dit ?
-Non...*
Les larmes me montent aux yeux. J'avais cru qu'elle m'avait abandonné seule. Mais, non. Elle toujours avec moi. La chaleur diminue d'un coup. Je n'ai plus chaud.Je commence même à avoir froid. Trop froid. Ça fait mal également... Mais qu'est ce qui m'arrive ?
Tous mes sens sont engourdis, je ne ressens que le froid. Toutes les couleurs semblent s’atténuer. Je ne peux plus atteindre mon âme. J’arrêterais de courir si je savais qu’il y avait une chance. Cela me déchire de tout sacrifier mais je dois abandonner. Maman dis moi que je suis de glace ou pas et que puis-je faire ? Je ne peux pas donner de raison, je l’ai fait pour toi. Quand les mensonges deviennent la vérité que j’ai sacrifiée pour toi, tu dis que je suis de glace maintenant mais que puis-je faire ? Je sens ton chagrin. Tu ne me pardonneras pas. Mais je sais que tu iras bien.Cela me déchire que tu ne saches jamais mais je dois abandonner. Tout s’éloignera, les morceaux brisés demeureront quand les souvenirs se fondent dans le vide. Seul le temps pourra dire si tout cela était vain. Pourquoi tu m'as abandonnée ?
*Hemisphéra, tu ressens maintenant sa froideur. Je sais que tu es insensible mais essaye de la comprendre. Explique lui ce qu'il se passe. J'attends pas que tu lui parle gentiment, juste que tu lui explique. Moi, elle m'écoutera pas. Toi si.*
Pourquoi elle ? Pourquoi pas toi ? Je t'écouterai. Elle ne m'aime pas.
*Non, je te connais suffisamment.*
Je suis vaincue. Je lève la tête vers ma directrice attendant une réaction de sa part.
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Re: Victime enchantée |Aedenia|
Hémisphera Mad Sam 4 Sep - 17:55
Elle m'énerve.
Tiens l'atmosphère se refroidit.
C'est elle.
J'en ai rarement vu, des jeunes filles...
Quoi ?
T'énerver autant.
C'est la fille de Larylia.
Oui, je sais, j'ai cru comprendre.
...
Et alors ?
Et alors c'est une raison suffisante pour m'énerver.
Tu es conne, Hémisphera. Tu peux être froide, mais là elle n'a pas fait grand chose.
Sa venue au monde suffit.
Qu'est-ce que tu as contre Larylia ?
Elle nous a tous trahis. Elle m'a menti, à moi.
Et alors ?
Elle n'aurais pas dû faire ça.
Pourquoi ?
Tu m'emmerdes avec tes questions.
Je te harcèlerai jusqu'à ce que je sache.
...
Alors ?
Et bien, nous étions très amies autrefois.
Et ?
Je n'aurais jamais cru qu'elle me cacherait une chose aussi énorme que le fait qu'elle se soit tapé Satan en personne.
Ben quoi, tu étais jalouse ?
Manta. J'étais bien pire que ça.
Tu es drôle.
Je rentre dans ton jeu.
Bon, et ensuite ?
Lorsqu'elle est partie elle ne m'a pas expliqué pourquoi. Elle n'a rien dit, elle ne m'a pas laissé d'adresse. Elle m'a juste dit qu'elle partait.
Je vois.
En fait on l'a chassée. Elle n'est pas partie d'elle-même.
Comment l'as-tu su ?
Par une autre de mes compagnes. Elle savait que Larylia avait eu cette aventure avec Satan.
Et comment se fait-il que toi tu ne l'aies pas su ?
Parce qu'elle a tout fait pour me le cacher.
J'avoue. Pas cool.
Je ne sais toujours pas pourquoi elle a fait ça. J'étais son amie des plus fidèles. Je ne sais pas.
Elle voulait peut-être que tu ne la juges pas trop durement. Que tu gardes une bonne image d'elle.
Ben c'est réussi.
Merde, Sphèra. Tu pourrais être moins dure.
Je suis comme ça tu me changeras pas.
J'aimerais pourtant. J'aime bien quand tu es comme ça cependant.
Tu es contradictoire.
Mais je sais que tu n'aimes que moi alors ça me rassure.
Ben voyons.
Quoi, c'est pas vrai peut-être ?
Qui te dis que je t'aime, chaton ?
Je suis la seule pouvant t'approcher à plus de vingt mètres.
Tu marques un point.
Que vas-tu faire maintenant ? Lui expliquer ?
J'ai pas envie.
Tu devrais accepter.
Et pourquoi ?
Parce que c'est ton amie qui me le demande.
Elle m'a abandonnée.
Tu ne sais pas pourquoi.
Elle ne sait même pas ce que je suis devenue.
En effet, je pense qu'elle ne sait pas que tu es une fée noire.
Et voilà.
Si tu ne le fais pas pour Larylia, fais-le pour cette gamine.
Non.
Rappelle toi de ta prison, dans le puits. Tu voulais que quelqu'un te délivre non ?
Bien sûr.
Et bien c'est pareil pour elle.
J'ai tué celui qui m'a délivré.
Elle ne peut pas te faire le moindre mal. Allons, un beau geste.
C'est bien parce que c'est toi Manta. Autrement je ne ferais rien.
Je sais.
Je n'arrive pas à croire que tu puisses aimer quelqu'un comme moi.
On ne choisit pas, crois-moi. Parfois j'ai envie de rentrer.
Où ?
En Afrique.
Tu n'as pas d'avenir là-bas.
C'est vrai. Je n'ai pas supporté la mort de toutes mes portées.
Surtout que tu n'as même pas été capable de les défendre.
N'en rajoute pas un peu plus, s'il te plaît.
Désolée.
Bon allez, bouge.
Manta, près de moi, son dialogue partiel. Observer la fille avec une sorte de flegme pragmatique. Et jeter, sur un ton sans équivoque, ces mots emplis d'une sorte de véracité déconcertante. Elle ne voit pas, ne comprends pas, mais c'est normal. Dans l'air, une mélodie montante, celle de la victoire. Encore une. Une victoire magnifique, contre ceux qui s'opposent à moi. Observer. Parler, se taire. Observer.
"Tes pouvoirs sont bien simples. La colère chauffe ton corps. J'imagine que si je t'avais touché j'aurais perdu ma main. Le chagrin le glace. Curieuse sensation pas vrai ? Quand à entendre la voix de cette traîtresse, c'est ton pouvoir de nécromancienne. Tu peux parler aux morts. Bon courage."
Envahie par la colère. C'est l'heure de jouer un moment, un instant. Une fois encore, plonger le regard dans l'immensité perdue. Je te hais, depuis l'instant même où je t'ai vue. Il n'y a pas plus de complications à avoir. Dans le monde, avancer comme une démocrate, et tuer, dévaster. Je suis une fée, mais ça m'est bien égal. L'important est ce que je fais de moi-même. Je suis une princesse au milieu des fous. Progression lente vers l'espace-temps. Recherche de ce divertissement éperdu, pour connaître un peu plus ce qui nous attendra dans un futur proche. Et mourir, oui, mourir, d'humiliation et d'inconstance, tandis que je t'observerai, du haut de mon piédestal, d'or et de platine, rareté à toute épreuve. Je te suis supérieure et je le sais. Indéniable fait. Bercer son corps dans l'infini du vide. Et te regarder, une dernière fois. Pour trouver ta faille et la détruire. Je te hais Larylia, et je te haïrais autant de temps que je le pourrais, aussi violemment et aussi vivement que je le pourrais. Mon corps me le permettra. Je te détruirai. Tu peux me croire. Je te détruirai, et je prendrai du plaisir à le faire. Tu mourras une seconde fois, de ma main experte, de mon toucher gracile. Meurs, Larylia. Et fous-nous la paix, pour une fois, une seule.
[j'ferais mieux au prochain.]
Tiens l'atmosphère se refroidit.
C'est elle.
J'en ai rarement vu, des jeunes filles...
Quoi ?
T'énerver autant.
C'est la fille de Larylia.
Oui, je sais, j'ai cru comprendre.
...
Et alors ?
Et alors c'est une raison suffisante pour m'énerver.
Tu es conne, Hémisphera. Tu peux être froide, mais là elle n'a pas fait grand chose.
Sa venue au monde suffit.
Qu'est-ce que tu as contre Larylia ?
Elle nous a tous trahis. Elle m'a menti, à moi.
Et alors ?
Elle n'aurais pas dû faire ça.
Pourquoi ?
Tu m'emmerdes avec tes questions.
Je te harcèlerai jusqu'à ce que je sache.
...
Alors ?
Et bien, nous étions très amies autrefois.
Et ?
Je n'aurais jamais cru qu'elle me cacherait une chose aussi énorme que le fait qu'elle se soit tapé Satan en personne.
Ben quoi, tu étais jalouse ?
Manta. J'étais bien pire que ça.
Tu es drôle.
Je rentre dans ton jeu.
Bon, et ensuite ?
Lorsqu'elle est partie elle ne m'a pas expliqué pourquoi. Elle n'a rien dit, elle ne m'a pas laissé d'adresse. Elle m'a juste dit qu'elle partait.
Je vois.
En fait on l'a chassée. Elle n'est pas partie d'elle-même.
Comment l'as-tu su ?
Par une autre de mes compagnes. Elle savait que Larylia avait eu cette aventure avec Satan.
Et comment se fait-il que toi tu ne l'aies pas su ?
Parce qu'elle a tout fait pour me le cacher.
J'avoue. Pas cool.
Je ne sais toujours pas pourquoi elle a fait ça. J'étais son amie des plus fidèles. Je ne sais pas.
Elle voulait peut-être que tu ne la juges pas trop durement. Que tu gardes une bonne image d'elle.
Ben c'est réussi.
Merde, Sphèra. Tu pourrais être moins dure.
Je suis comme ça tu me changeras pas.
J'aimerais pourtant. J'aime bien quand tu es comme ça cependant.
Tu es contradictoire.
Mais je sais que tu n'aimes que moi alors ça me rassure.
Ben voyons.
Quoi, c'est pas vrai peut-être ?
Qui te dis que je t'aime, chaton ?
Je suis la seule pouvant t'approcher à plus de vingt mètres.
Tu marques un point.
Que vas-tu faire maintenant ? Lui expliquer ?
J'ai pas envie.
Tu devrais accepter.
Et pourquoi ?
Parce que c'est ton amie qui me le demande.
Elle m'a abandonnée.
Tu ne sais pas pourquoi.
Elle ne sait même pas ce que je suis devenue.
En effet, je pense qu'elle ne sait pas que tu es une fée noire.
Et voilà.
Si tu ne le fais pas pour Larylia, fais-le pour cette gamine.
Non.
Rappelle toi de ta prison, dans le puits. Tu voulais que quelqu'un te délivre non ?
Bien sûr.
Et bien c'est pareil pour elle.
J'ai tué celui qui m'a délivré.
Elle ne peut pas te faire le moindre mal. Allons, un beau geste.
C'est bien parce que c'est toi Manta. Autrement je ne ferais rien.
Je sais.
Je n'arrive pas à croire que tu puisses aimer quelqu'un comme moi.
On ne choisit pas, crois-moi. Parfois j'ai envie de rentrer.
Où ?
En Afrique.
Tu n'as pas d'avenir là-bas.
C'est vrai. Je n'ai pas supporté la mort de toutes mes portées.
Surtout que tu n'as même pas été capable de les défendre.
N'en rajoute pas un peu plus, s'il te plaît.
Désolée.
Bon allez, bouge.
Manta, près de moi, son dialogue partiel. Observer la fille avec une sorte de flegme pragmatique. Et jeter, sur un ton sans équivoque, ces mots emplis d'une sorte de véracité déconcertante. Elle ne voit pas, ne comprends pas, mais c'est normal. Dans l'air, une mélodie montante, celle de la victoire. Encore une. Une victoire magnifique, contre ceux qui s'opposent à moi. Observer. Parler, se taire. Observer.
"Tes pouvoirs sont bien simples. La colère chauffe ton corps. J'imagine que si je t'avais touché j'aurais perdu ma main. Le chagrin le glace. Curieuse sensation pas vrai ? Quand à entendre la voix de cette traîtresse, c'est ton pouvoir de nécromancienne. Tu peux parler aux morts. Bon courage."
Envahie par la colère. C'est l'heure de jouer un moment, un instant. Une fois encore, plonger le regard dans l'immensité perdue. Je te hais, depuis l'instant même où je t'ai vue. Il n'y a pas plus de complications à avoir. Dans le monde, avancer comme une démocrate, et tuer, dévaster. Je suis une fée, mais ça m'est bien égal. L'important est ce que je fais de moi-même. Je suis une princesse au milieu des fous. Progression lente vers l'espace-temps. Recherche de ce divertissement éperdu, pour connaître un peu plus ce qui nous attendra dans un futur proche. Et mourir, oui, mourir, d'humiliation et d'inconstance, tandis que je t'observerai, du haut de mon piédestal, d'or et de platine, rareté à toute épreuve. Je te suis supérieure et je le sais. Indéniable fait. Bercer son corps dans l'infini du vide. Et te regarder, une dernière fois. Pour trouver ta faille et la détruire. Je te hais Larylia, et je te haïrais autant de temps que je le pourrais, aussi violemment et aussi vivement que je le pourrais. Mon corps me le permettra. Je te détruirai. Tu peux me croire. Je te détruirai, et je prendrai du plaisir à le faire. Tu mourras une seconde fois, de ma main experte, de mon toucher gracile. Meurs, Larylia. Et fous-nous la paix, pour une fois, une seule.
[j'ferais mieux au prochain.]
Hémisphera Mad- Directrice
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Date d'inscription : 15/08/2010
Re: Victime enchantée |Aedenia|
Aedenia Ilydia Sam 4 Sep - 20:06
"Tes pouvoirs sont bien simples. La colère chauffe ton corps. J'imagine que si je t'avais touché j'aurais perdu ma main. Le chagrin le glace. Curieuse sensation pas vrai ? Quand à entendre la voix de cette traîtresse, c'est ton pouvoir de nécromancienne. Tu peux parler aux morts. Bon courage."
Tout va trop vite. L'explication est trop violente. J'ai du mal à la suivre. Et je comprends pas pourquoi elle insulte ma mère. La colère remonte doucement. Mon corps à enfin une chaleur normal.
"Pourquoi vous insultez ma mère ? Que vous a t-elle fait ?"
J'aime pas son ton. J'aime pas son regard. Je ne l'aime pas tout court. Pourquoi elle me déteste tant ? Je ne lui ai rien fait. Bon ok, c'est une fée et les fées veulent ma peau. Mais ce n'est pas une raison valable. Je ne lui rien fait. Pourquoi la vie est si pourri ? Pourquoi le sort s'acharne sur moi ? Pourquoi mon père, des enfers, ne fait rien ? J'en peux plus de tout ce monde qui est contre moi. J'espère que ma jumelle n'ai pas comme cela.
*Malheureusement ta jumelle à un sale caractère.*
J'aimerai bien savoir comment tu sais cela. Bien sur suis-je bête ! Tu es morte, et les enfers te sont ouverts. Je méprise tout. Même toi Maman je te méprise. Je te méprise car tu m'as abandonné sans information. J'ai dis-sept ans et tu me jettes dans un monde que je ne connais pas. Tu m'as lâché. Tu savais que tu allais mourir. Et tu m'as rien dit. Rien du tout. Tu aurais pu me le dire, que je me prépare au moins mentalement. Non. Rien. Tu m'as couvé pendant dix-sept ans. Pendant dix-sept ans tu m'as tenue écarté du monde réelle. Et maintenant je suis perdue. Complètement perdue. Je n'ai plus rien à part Shy Boy qui lui me reste fidèle. Même un animal est fiable que toi. Ne me dis rien. Tu n'as rien à me dire. Rien du tout. Va rejoindre Satan en enfer et vie ta seconde vie tranquillement. Je ne veux plus t'entendre.
Les larmes sont aux portes de mes yeux. Je la déteste.
"J'ai juste une dernière question. Pourquoi tout le monde à une dent contre moi ? "
*Hemisphera raisonne là.*
*Tais toi !*
[HRP: C'est lequel qui est le plus court maintenant ?]
Tout va trop vite. L'explication est trop violente. J'ai du mal à la suivre. Et je comprends pas pourquoi elle insulte ma mère. La colère remonte doucement. Mon corps à enfin une chaleur normal.
"Pourquoi vous insultez ma mère ? Que vous a t-elle fait ?"
J'aime pas son ton. J'aime pas son regard. Je ne l'aime pas tout court. Pourquoi elle me déteste tant ? Je ne lui ai rien fait. Bon ok, c'est une fée et les fées veulent ma peau. Mais ce n'est pas une raison valable. Je ne lui rien fait. Pourquoi la vie est si pourri ? Pourquoi le sort s'acharne sur moi ? Pourquoi mon père, des enfers, ne fait rien ? J'en peux plus de tout ce monde qui est contre moi. J'espère que ma jumelle n'ai pas comme cela.
*Malheureusement ta jumelle à un sale caractère.*
J'aimerai bien savoir comment tu sais cela. Bien sur suis-je bête ! Tu es morte, et les enfers te sont ouverts. Je méprise tout. Même toi Maman je te méprise. Je te méprise car tu m'as abandonné sans information. J'ai dis-sept ans et tu me jettes dans un monde que je ne connais pas. Tu m'as lâché. Tu savais que tu allais mourir. Et tu m'as rien dit. Rien du tout. Tu aurais pu me le dire, que je me prépare au moins mentalement. Non. Rien. Tu m'as couvé pendant dix-sept ans. Pendant dix-sept ans tu m'as tenue écarté du monde réelle. Et maintenant je suis perdue. Complètement perdue. Je n'ai plus rien à part Shy Boy qui lui me reste fidèle. Même un animal est fiable que toi. Ne me dis rien. Tu n'as rien à me dire. Rien du tout. Va rejoindre Satan en enfer et vie ta seconde vie tranquillement. Je ne veux plus t'entendre.
Les larmes sont aux portes de mes yeux. Je la déteste.
"J'ai juste une dernière question. Pourquoi tout le monde à une dent contre moi ? "
*Hemisphera raisonne là.*
*Tais toi !*
[HRP: C'est lequel qui est le plus court maintenant ?]
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